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Dès sa publication à Budapest en 1986, puis en Allemagne, en Hollande, en Amérique et en Angleterre, Le Livre des mémoires a été reconnu comme un chef-d'oeuvre, un immense roman à la structure élégante, d'une profondeur stupéfiante.
Il est une exploration subtile des étapes sociale, physique, sexuelle et politique qui jalonnent l'existence des personnages et de toute notre époque. La première narration de cette oeuvre à trois voix alternées est celle d'un jeune écrivain hongrois animé d'une passion violente pour un poète allemand, alors qu'il est lui-même aimé par une actrice célèbre. Les souvenirs de son enfance, ses premiers émois, ses premières amours pour des filles et des garçons sont une admirable évocation de l'ambivalence d'un adolescent pris dans la tourmente de l'Histoire à travers les terribles années staliniennes et les événements de 1956.
La deuxième voix est celle de l'écrivain en cours d'écriture, et ce roman-dans-le-roman se métamorphose en une parodie fin XIXe de ses souvenirs troublés et de ses incertitudes sexuelles. Enfin, la brève et dernière narration qui survient après la mort du narrateur principal tente de rendre compte avec exactitude des liens affectifs qui unirent autrefois celui-ci à son ami d'enfance. Sincère jusqu'à la cruauté dans sa vision de la condition humaine, des sentiments amoureux et de la sexualité, Le Livre des mémoires célèbre dans une langue sensuelle la trinité de notre siècle : le sexe, la politique et la famille.
Péter Nàdas est né à Budapest en 1942. Romancier, essayiste, auteur de pièces de théâtre, il jouit d'une très grande réputation littéraire sur le plan international. Il a reçu en 1995 le Prix de Littérature Européenne (attribué précédemment à des auteurs tels que Doris Lessing, Milan Kundera, Marguerite Duras). Son précédent roman, La fin d'un roman de famille (collection Feux Croisés), a été publié chez Plon en 1991.
"Le plus important des romans contemporains et l'un des plus grands du siècle." (Susan Sontag). "Sans aucun doute un chef-d'oeuvre." (Stanislas Baranczak, The New Republic). "Ses digressions sont aussi divertissantes que celles de Proust, ses ironies rap, pellent : Thomas Mann, ses thèmes suggèrent Robert Musil, et son humour Italo Svevo. Mais Nàdas n'est influencé par personne, fi appartient totalement à notre époque et il redonne de la dignité au roman." (Daniel Johnson, The Times, Londres).
"Ce roman de Nàdas prend place à côté des grandes oeuvres de notre siècle." (Freitag, Berlin). "Une superbe réussite, par un écrivain de classe mondiale." (Susan Robin Soleiman, Village Voice). "Cette Education sentimentale d'Europe de l'Est laisse derrière elle les tabous encore présents chez Mann et chez Proust, tout en prolongeant et en approfondissant leur héritage." (Neue Zuercher Zeitung).
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