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Le jour où De Gaulle est parti
27 avril 1969
? Un récit historique étonnant qui fait revivre un pan majeur de l'histoire de la France au XXème, quand gaullistes et communistes, encore auréolés de l'héroïsme de la Résistance dominaient la vie politique, se combattaient mais partageaient une même idée de la
France et de son rôle dans le monde.
? Un portrait de Waldeck Rochet, le " Khrouchtchev français ", qui n'a pas pu ni su achever sa tâche de rénovation du PCF dont l'hégémonie sur la gauche touche alors à sa fin. Waldeck Rochet, qui disparaît de la vie politique six mois après le départ du général De
Gaulle.
? Un auteur reconnu (" Au chic ouvrier ", " Ligne 9 ", " Les Filières noires ") qui a vécu personnellement cette journée, qui a côtoyé les hommes dont il parle et qui recrée le Paris populaire des années 1960 avec ses banlieues rouges, dont l'expansion est l'ouvre commune du gaullisme et du communisme municipal.
Résumé
Waldeck-Rochet, secrétaire général du PCF arrive au siège de l'Humanité, boulevard Bonne-Nouvelle, le soir du 27 avril 1969. Les premières estimations des
RG donne le référendum perdant. De Gaulle va sans doute démissionner. Mauvaise nouvelle pour Waldeck et son parti qui ont fait campagne pour le Non mais qui ne souhaitent pas que le Général s'en aille. Cet homme-là, Waldeck le connaît depuis la guerre. Libéré du bagne de Maison-Carré, en février 1943, Waldeck Rochet représentait le PCF dans les instances de la France Combattante à Alger, et il
soutenait De Gaulle contre Giraud. Il a été ensuite le porte parole de son parti à
Londres. Sous la Vème République, il est dans l'opposition, tout en reconnaissant les aspects positifs du gaullisme, décolonisation et indépendance vis à vis des Etats-Unis. Or le départ du Général risque de ramener la France dans le giron américain. Les Soviétiques sont également inquiets et l'ont fait savoir. Commence alors une soirée étrange et mélancolique au cours de laquelle Waldeck ira jusqu'à envisager de contacter De Gaulle retiré à Colombey pour le supplier de ne pas quitter le pouvoir. Ce récit est un voyage dans le temps : le Paris de la fin des années 1960 ; Londres et Alger en 1942-43 où De Gaulle et les communistes se côtoient, s'appuient et s'observent ; le Moscou du début des années 1930 où Waldeck Rochet fait ses classes à l'école du Parti et découvre la réalité soviétique. C'est aussi une réflexion sur la fin d'une époque, où la politique est encore dominée par des hommes issus de la Résistance et où selon le mot de Malraux "entre les communistes et les gaullistes, il n'y avait rien".
L'auteur
Guy Konopnicki, 63 ans, romancier, essayiste et chroniqueur à Marianne. Il a été le témoin direct des événements de ce récit, par les responsabilités qu'il occupait alors au PCF et à l'Union des étudiants communistes. Attaché à la culture communiste et quelque peu gaullienne de sa jeunesse ainsi qu'à la mémoire populaire de Paris, possédant une profonde connaissance de la France et de son histoire, il a souvent puisé dans ce terreau l'inspiration des trente romans et essais qu'il a publiés depuis 1979.
www.lescarnetsdelinfo.com
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