80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Comme les postes royales (tant françaises que sardes) n'existaient pas encore dans ces bourgades, et que les courriers municipaux n'étaient pas si fréquents, on chargeait toujours quelque ami, quelque parent, une connaissance me^me, voire un passant, un marchand, un pèlerin, de livrer les petites missives cachetées a` la cire d'Espagne ou a` la cire noire, qui faisaient, de ces montagnes secrètes et apparemment coupées du monde, un réseau de minuscules postes privées. » 1790. Nice n'appartient pas encore à la France. Les émigrés, chassés par la Révolution, y affluent en nombre. Nice est à cette page de l'Histoire ce que Kiev fut à la Révolution d'Octobre. Michel Orcel, merveilleux chroniqueur, observateur aigu du genre humain, relate les derniers mois de la Nice encore propriété du royaume de Sardaigne. Un jeune homme, Jouan Dauthier, porteur d'une lettre secrète, vient de franchir les Alpes à dos de mule. Bientôt secrétaire particulier du Chanoine Alberti, fin stratège, il est chargé d'une mission décisive pour l'avenir de l'Eglise en cette période troublée. Quand la splendide Giuletta, actrice et chanteuse d'Opéra-comique, nouvellement arrivée de Gênes, fait son apparition, le coeur de Jouan s'embrase. Son existence, désormais comblée par l'amour, semble suivre le cours irrésistible d'une prodigieuse ascension sociale. Mais l'Histoire va en décider autrement. Les troupes révolutionnaires approchent. Jouan doit sauver sa liberté, son honneur et son amour. Mais que les routes sont dangereuses...
Un roman éblouissant d'images, mené au train des rencontres et des intrigues, dans une veine picaresque et stendhalienne, qui fera passer le lecteur par la grande et petite route de l'Histoire.
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