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Le grand mystique et théologien du XVe siècle fait dans ce traité, le De ludo globi, la démonstration qu'il est aussi un grand logicien. Un hymne à l'intelligence divine.
L e philosophe Nicolas de Cues a écrit le De ludo globi vers la fin de l'année 1463, à Rome. La métaphore plaisante du jeu de la boule lui permet d'illustrer et de clarifier sa pensée. L'exemple du jeu s'inscrit dans le cadre de la recherche de Dieu. Celle-ci, illustrée à son tour par la métaphore de la chasse dans le De venatione sapientiae, exprime la tension entre l'homme et l'absolu, entre la créature qui est image et le Créateur dont elle est l'image.
L'homo viator est homo ludens. La vie est un jeu, comme la recherche de Dieu est une course.
Maurice de Gandillac avait traduit des passages de cette oeuvre essentielle et surprenante. Hervé Pasqua en offre une traduction intégrale, précédée d'une introduction éclairante.
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