80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
1972. Mon tout premier tatouage réalisé sur un ami tatoueur. Période noire pour l'art intradermique, le matériel ne se trouvait qu'aux Etats-Unis, on fabriquait les encres avec des pigments broyés des mois à l'avance, les aiguilles servaient pour plusieurs candidats aux tatouages, on les trempait directement dans les pots d'encres, on nettoyait la peau avec une éponge humidifiée dans un seau d'eau... Malgré la méconnaissance générale sur la prophylaxie, inhérente de cette époque, peu de cas d'infections ont été avérés.
La réalisation d'un tatouage a évolué, les tatoueurs ont su adapter leur pratique aux normes d'hygiène. Cette démarche qualité nous a amené aujourd'hui à l'emploi de matériel à usage unique stérile et d'encre en conformité sanitaire.
2019. Une norme européenne sur « la bonne pratique du tatouage » sera disponible à la certification AFNOR. Un processus continu d'amélioration de la part du professionnel est primordial. L'objectif est de développer une réflexion permanente sur l'organisation et ses pratiques, dans un souci d'optimisation constante pour la réalisation du tatouage.
Une rétrospective sur mes années de pratique ainsi que de précieux avis et conseils m'ont servi à mettre des mots sur l'acte (pratique, hygiène et technique) et de rédiger cette transcription vulgarisée sur l'Art Intradermique. Pour répondre aux questions généralistes, guider le néophyte et diriger le professionnel vers une démarche qualité. Perpétuer ainsi une démarche millénaire...
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