Découvrez les romans en lice pour la 12e édition du Prix…
Paul Vivienne a tout vendu. Le commissaire-priseur a dispersé des palais entiers, des bols en argent, des vieux machins que l'on fait briller depuis des siècles. Le testament du Roi-Soleil et des machines à coudre. Des momies d'Égypte avant que l'on interdise le commerce des macchabées.
Aujourd'hui, la partie lui échappe. Il ne maîtrise ni les réseaux sociaux, ni les enchères en ligne. Terminé le théâtre ; plus d'histoires à raconter. Paul Vivienne rejoint ses ombres. Jusqu'à ce qu'il découvre un mystérieux retable au fin fond d'une chapelle toscane. Vivienne, le désabusé, a une épiphanie : il tient son dernier coup. Son ultime chef-d'oeuvre. Un tableau d'église, vraiment ? À l'heure où l'on s'arrache les Koons et les Basquiat? Pour s'offrir une dernière gloire, ou peut-être pour séduire la redoutable experte à son côté, il lui faut à tout prix identifier ce maître inconnu de la Renaissance. Alors que l'obsession dévore Vivienne, le tableau prend son indépendance.
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Une superbe hirtoire j ai bien aimer se livre ,passionnant les lecteurs ne seront pas decue ,a lire est a decouvir ,se maître de la renaissance bravo a l auteur que je viens de decouvrir
Une invitation à l'immersion dans les coulisses du monde de l'Art.
Vous êtes néophyte en la matière, pas d'importance, laissez-vous porté par l'alchimie de cet environnement si particulier. Léa Simone Allegria va vous en faire découvrir toutes ses facettes avec brio.
Paul Vivienne, commissaire-priseur désabusé et en fin de carrière, se voit confier par une veuve italienne l'inventaire de son château situé en Italie. Plus précisément en Toscane, à Castel Vecchio. Là il va découvrir, au fond de l'église du château, un retable qui va l'émouvoir au point qu'il souhaite en faire son dernier "coup de maître": sa découverte ultime.
C'est un "Primitif italien".Seulement voilà les "Primitifs" n'ont pas la cote, les collectionneurs ne s'y intéressent pas: considérés comme des bondieuseries...
La cote de l'Art se fait et se défait, elle peut aussi se créer. C'est le coeur du roman. Passionnant. On y découvre tout un tas d'expressions: " les arrangements", "monter une chapelle dans le jardin", "l'enchère au lustre","l'échiquier du faux"...
On assiste à la mise en scène d'une vente aux enchères avec tous ses codes et son cérémonial. Et il y en a.
L'Art fait appel aux sens, aux émotions, aux intuitions: il interpelle l'homme dans ses réflexions les plus intimes. Il peut être aussi question de passion mais également de pouvoir, de réussite.
Et le Grand Art, qu'est-ce que c'est? Démontrer l'habileté humaine dans sa réalisation à nous mener vers un cheminement précis? mais alors pour suggérer ou manipuler...
Léa Simone Allegria, galeriste de métier, connait en tous cas parfaitement son sujet pour notre plus grand bonheur, nous lecteurs.
J'ai été conquise par cette lecture qui m'a permis une évasion totale parmi les oeuvres d'art, les commissaires-priseurs, les collectionneurs, les ventes aux enchères
Paul Vivienne est un commissaire priseur à l’ancienne. Tout ce qui l’anime dans son métier à l’Hôtel des Ventes, c’est faire vivre un tableau avec son regard, donner une âme aux objets par ses paroles imagées. Il voit d’un mauvais œil l’arrivée des enchères électroniques qui vide en grande part la substance de ses talents. Déçu par une rupture amoureuse et par son métier, il est prêt à laisser la main à son jeune rival quand il est appelé pour une vente prestigieuse dans la douce Toscane à Castel Vecchio.
Florence, le Quattrocento, les peintres Primitifs, il ne m’en fallait pas plus pour m’attirer dans cette esquisse aventure qui prend des allures de prenante enquête policière dans le monde des arts.
Ce roman vivifiant m’a charmée par son rythme mené tambour battant entre Paris et Florence, où je ne me suis jamais ennuyée. Le personnage du commissaire-priseur qui est la voix du roman est particulièrement attachant par son côté dandy au charme suranné, son autodérision "la mort dans nos métiers est un heureux événement "et ses mésaventures rocambolesques qui peuvent lui coûter cher.
Les connaissances en matière d’art de l’autrice Léa Simone Allegria qui est aussi galeriste ont fortement attisé ma curiosité et m’ont fait découvrir des spécialités en la matière comme l’expertise et la restauration qui sont autant de disciplines confiées à des personnages de l’histoire et tous liés les uns aux autres.
Un monde de l’entre-soi où il faut faire "Bella figura", égratigné par la concurrence et les faussaires dans un subtil jeu du chat et de la souris.
J’ai beaucoup aimé les éléments historiques du roman avec la recherche des commanditaires et l’identité des peintres anonymes, les révélations des « Ricordanze » les journaux intimes de Florence au XIVième siècle et la richesse des éléments iconographiques. Je voyais le retable comme si je l’avais sous les yeux.
C'est un roman très réussi qui relie avec talent et brio les créateurs des grands chefs d’œuvre et son armée de petites mains comme ceux qui fournissent les pigments et leurs dépositaires, des amoureux fous d’un tel héritage.
Une lecture qui sort de l'ordinaire et qui me sors de mes sentiers battus...
Nous suivons Paul Vivienne, commissaire-priseur de renom à une époque.
Il fait partie de la vieille école, lui qui lutte contre les ventes en lignes.
Un jour, il entend parler de la mort d'un homme de la mafia italienne à deux heures
de Florence. Il arrive à remporter contre son rival, l'expertise et la vente des biens de
ce dernier après une coure intensive auprès de la veuve.
Au cours de sa recherche d'oeuvre qui pourrai lui rapporter gros, il tombe sur un
retable dont il tombe amoureux.
Il demande l'aide de Marianne Javert, l'expert du cabinet pour lequel il travaille.
De là va s'en suivre une véritable chasse au peintre, qui a peint ce retable et
pourquoi cela remet il en question l'art de la Renaissance.
Et oui on ne touche pas à l'Histoire sans être sûr de soi....
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise par cette lecture.
Passé les deux premiers chapitres qui ne me disaient pas grand chose,
j'ai pu me plonger pleinement dans ce récit qui mêle intrigue et Histoire.
On a ici deux mondes qui s'affrontent, les Historiens italiens et le monde de l'Art.
J'ai aimé les références historiques tout au long du livre, même si les longueurs ont
été monnaie courante tout du long. Je me suis prise à apprécier Marianne, qui est une femme
forte qui se bat pour ce qu'elle croit juste. Paul en revanche j'ai eu du mal à le cerner
jusqu'à la toute fin.
Ici chaque chapitre a son fil conducteur, une fois on parle d'Histoire et une fois on
a limite une enquête policière.
Et je pense que c'est ce qui nous maintient en haleine tout le long.
Par contre la fin, elle est tout simplement incroyable je ne m'attendais vraiment pas à cela. L'auteur a su me faire perdre dans l'intrigue et j'ai été bluffée.
Je vous conseillerai cette lecture si vous voulez sortir de votre genre de prédilection
et surtout si vous voulez être bluffé par un récit qui ne paye pas de mine au premier abord.
Paul Vivienne, commissaire priseur aguerri, plus en accord avec la société qui l'entoure (réseaux sociaux, enchère en ligne...) : une fin de carrière toute proche. Jusqu'au jour où il découvre un mystérieux retable dans une chapelle privée de Toscane...
Tous ceux qui approchent le retable se trouvent miraculeusement bouleversé. Une oeuvre manifestement peinte par un artiste florentin dont la jeune Marianne va chercher la trace dans les archives. Pour s'offrir une dernière gloire, un coup de maitre, Paul Vivienne est prêt à tout. L'enquête est lancée..
Une simple madone entourée d'or fin sur un vieux panneau de bois pourrait-elle séduire le public et les musées ? Alors que les prix s'envolent pour des oeuvres qui s'autodétruisent en pleine enchère ?
Au silence des couleurs de musées, en passant par le soleil de Toscane avant l'agitation des salles de ventes, Léa Simone Allegria nous fait entrer par la grande porte dans l'envers du décor du marché de l'art.
Servi par une plume intelligente, très documentée, subtile et drôle, l'auteure tel un peintre avec sa palette de couleurs mène son lectorat dans un vrai thriller du monde de l'art.
Véritable coup de coeur pour ce roman, happé par le récit, Léa Simone Allegria oriente la lumière sur un monde souvent méconnu du grand public, un monde entre passé et présent, un monde où on peut se demander qu'est devenu le gout des oeuvres à notre époque.
Un roman ! Un thriller ! Un roman érudit ! Un roman d'aventures ! Surtout un roman galerie, qui transporte, qui glisse, qui attire votre regard lors de la visite d'un musée, qui fait briller vos pupilles devant l'émotion d'une oeuvre.
A travers le passé et la découverte des trésors enfuient à notre connaissance, "Le Grand Art" illuminera tous ceux qui plongeront dans ce roman passionnant aux couleurs des tableaux de la Renaissance, et qui ne regarderont plus jamais un chef-d'oeuvre du même oeil.
Pour être honnête, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Après le 2e chapitre, j’ai persévéré, et… grand bien m’en a pris ! Ce roman mêle avec brio histoire de l’art et suspense.
On entre dans le monde des commissaires-priseurs, experts, et autres membres du milieu de l’art, sous leur aspect le plus flatteur, mais aussi le plus sombre…
L’auteure fait découvrir à son lecteur l’art italien, grâce à des passages particulièrement bien décrits et documentés, une plume magistrale. Et l’intrigue tient en haleine jusqu’à la dernière page. Un très beau roman.
Je vais vous faire un aveu : pendant la nuit qui a suivi la fin de ma lecture, j’ai rêvé de peintures, de musées, et de croquis sur des toiles… C’est dire l’impact que cette œuvre a eu sur moi !
Un livre au sujet bien mené dans le milieu de l’art et des salles de ventes.
Un tableau étrange et solitaire, mystérieux et qui deviendra la pièce maîtresse du roman.
Un commissaire-priseur quelque peu dépassé par son époque, mais qui s’accroche à ce tableau coûte que coûte.
Mais la concurrence, l’adversité et les coups bas ne sont pas très loin.
Les ingrédients sont en place pour un roman de qualité, au sein d’un milieu très fermé et dont on sent que
l’auteure - elle-même galeriste à Paris et à New-York - connaît parfaitement les arcanes.
Nous voilà projetés dans le monde secret des ventes aux enchères d’œuvres d'art avec tous ceux qui gravitent autour : experts, restaurateurs, journalistes spécialisés, riches collectionneurs.
Paul Vivienne, la soixantaine, commissaire-priseur qui a eu son heure de gloire mais est maintenant sur le déclin, qui ne sait plus sentir l'air du temps, réfractaire aux outils numériques, découvre un retable en Toscane d'un peintre inconnu; il veut croire que cette découverte va relancer sa carrière et qu'il va retrouver la foi en son métier, qui avait fini par s'étioler au fil des ans.
Ce roman, fort bien documenté, nous fait découvrir un monde feutré où chaque maison essaye de faire la vente du siècle, où les techniques pour faire monter des enchères sont plus que curieuses, où le secret protège les acheteurs fortunés. Il nous livre également des informations sur la peinture italienne du XVème siècle et la façon dont les pigments étaient confectionnés et utilisés, sur les surprenantes astuces pour rendre un faux pratiquement indétectable. La peinture, étant après la littérature, ma deuxième passion, j'ai aimé apprendre autant de choses fort intéressantes sans que jamais je n'ai l'impression de suivre un cours magistral ennuyeux.
A côté de cet aspect documentaire, le roman nous offre des retournements fort bien construits, qui créent une tension, un suspense bien orchestrés.
Le roman oscille en permanence entre présent/passé, Paris/Florence, vrai/faux, Gabrielle/Marianne, ce qui rend la lecture parfois un peu difficile mais j'ai apprécié cette toile de fond offerte par la peinture.
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