Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Une superbe hirtoire j ai bien aimer se livre ,passionnant les lecteurs ne seront pas decue ,a lire est a decouvir ,se maître de la renaissance bravo a l auteur que je viens de decouvrir
Une invitation à l'immersion dans les coulisses du monde de l'Art.
Vous êtes néophyte en la matière, pas d'importance, laissez-vous porté par l'alchimie de cet environnement si particulier. Léa Simone Allegria va vous en faire découvrir toutes ses facettes avec brio.
Paul Vivienne, commissaire-priseur désabusé et en fin de carrière, se voit confier par une veuve italienne l'inventaire de son château situé en Italie. Plus précisément en Toscane, à Castel Vecchio. Là il va découvrir, au fond de l'église du château, un retable qui va l'émouvoir au point qu'il souhaite en faire son dernier "coup de maître": sa découverte ultime.
C'est un "Primitif italien".Seulement voilà les "Primitifs" n'ont pas la cote, les collectionneurs ne s'y intéressent pas: considérés comme des bondieuseries...
La cote de l'Art se fait et se défait, elle peut aussi se créer. C'est le coeur du roman. Passionnant. On y découvre tout un tas d'expressions: " les arrangements", "monter une chapelle dans le jardin", "l'enchère au lustre","l'échiquier du faux"...
On assiste à la mise en scène d'une vente aux enchères avec tous ses codes et son cérémonial. Et il y en a.
L'Art fait appel aux sens, aux émotions, aux intuitions: il interpelle l'homme dans ses réflexions les plus intimes. Il peut être aussi question de passion mais également de pouvoir, de réussite.
Et le Grand Art, qu'est-ce que c'est? Démontrer l'habileté humaine dans sa réalisation à nous mener vers un cheminement précis? mais alors pour suggérer ou manipuler...
Léa Simone Allegria, galeriste de métier, connait en tous cas parfaitement son sujet pour notre plus grand bonheur, nous lecteurs.
J'ai été conquise par cette lecture qui m'a permis une évasion totale parmi les oeuvres d'art, les commissaires-priseurs, les collectionneurs, les ventes aux enchères
Paul Vivienne est un commissaire priseur à l’ancienne. Tout ce qui l’anime dans son métier à l’Hôtel des Ventes, c’est faire vivre un tableau avec son regard, donner une âme aux objets par ses paroles imagées. Il voit d’un mauvais œil l’arrivée des enchères électroniques qui vide en grande part la substance de ses talents. Déçu par une rupture amoureuse et par son métier, il est prêt à laisser la main à son jeune rival quand il est appelé pour une vente prestigieuse dans la douce Toscane à Castel Vecchio.
Florence, le Quattrocento, les peintres Primitifs, il ne m’en fallait pas plus pour m’attirer dans cette esquisse aventure qui prend des allures de prenante enquête policière dans le monde des arts.
Ce roman vivifiant m’a charmée par son rythme mené tambour battant entre Paris et Florence, où je ne me suis jamais ennuyée. Le personnage du commissaire-priseur qui est la voix du roman est particulièrement attachant par son côté dandy au charme suranné, son autodérision "la mort dans nos métiers est un heureux événement "et ses mésaventures rocambolesques qui peuvent lui coûter cher.
Les connaissances en matière d’art de l’autrice Léa Simone Allegria qui est aussi galeriste ont fortement attisé ma curiosité et m’ont fait découvrir des spécialités en la matière comme l’expertise et la restauration qui sont autant de disciplines confiées à des personnages de l’histoire et tous liés les uns aux autres.
Un monde de l’entre-soi où il faut faire "Bella figura", égratigné par la concurrence et les faussaires dans un subtil jeu du chat et de la souris.
J’ai beaucoup aimé les éléments historiques du roman avec la recherche des commanditaires et l’identité des peintres anonymes, les révélations des « Ricordanze » les journaux intimes de Florence au XIVième siècle et la richesse des éléments iconographiques. Je voyais le retable comme si je l’avais sous les yeux.
C'est un roman très réussi qui relie avec talent et brio les créateurs des grands chefs d’œuvre et son armée de petites mains comme ceux qui fournissent les pigments et leurs dépositaires, des amoureux fous d’un tel héritage.
Une lecture qui sort de l'ordinaire et qui me sors de mes sentiers battus...
Nous suivons Paul Vivienne, commissaire-priseur de renom à une époque.
Il fait partie de la vieille école, lui qui lutte contre les ventes en lignes.
Un jour, il entend parler de la mort d'un homme de la mafia italienne à deux heures
de Florence. Il arrive à remporter contre son rival, l'expertise et la vente des biens de
ce dernier après une coure intensive auprès de la veuve.
Au cours de sa recherche d'oeuvre qui pourrai lui rapporter gros, il tombe sur un
retable dont il tombe amoureux.
Il demande l'aide de Marianne Javert, l'expert du cabinet pour lequel il travaille.
De là va s'en suivre une véritable chasse au peintre, qui a peint ce retable et
pourquoi cela remet il en question l'art de la Renaissance.
Et oui on ne touche pas à l'Histoire sans être sûr de soi....
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise par cette lecture.
Passé les deux premiers chapitres qui ne me disaient pas grand chose,
j'ai pu me plonger pleinement dans ce récit qui mêle intrigue et Histoire.
On a ici deux mondes qui s'affrontent, les Historiens italiens et le monde de l'Art.
J'ai aimé les références historiques tout au long du livre, même si les longueurs ont
été monnaie courante tout du long. Je me suis prise à apprécier Marianne, qui est une femme
forte qui se bat pour ce qu'elle croit juste. Paul en revanche j'ai eu du mal à le cerner
jusqu'à la toute fin.
Ici chaque chapitre a son fil conducteur, une fois on parle d'Histoire et une fois on
a limite une enquête policière.
Et je pense que c'est ce qui nous maintient en haleine tout le long.
Par contre la fin, elle est tout simplement incroyable je ne m'attendais vraiment pas à cela. L'auteur a su me faire perdre dans l'intrigue et j'ai été bluffée.
Je vous conseillerai cette lecture si vous voulez sortir de votre genre de prédilection
et surtout si vous voulez être bluffé par un récit qui ne paye pas de mine au premier abord.
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