"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est une histoire toute simple, d'une rare sobriété. Parce qu'il souffre du dos, un très jeune homme, dont au final on ne saura pratiquement rien de plus, se met à fréquenter une piscine sur les recommandations insistantes de son kinésithérapeute. Là, dans le bassin à la fois anonyme et rassurant où les individus ne sont plus que des corps qui nagent, au rythme monotone des longueurs ajoutées les unes aux autres, il fait la connaissance d'une jeune fille au corps et au sourire séduisants. C'est l'épanouissement de leur relation ténue, toute en silences, en esquives, en pudeur et en gestes esquissés, que va raconter Le Goût du chlore, avec une grande légèreté et un sens remarquable de la narration en images... Avec ce récit intimiste et pudique, façonné par les nuances et les non-dits, Bastien Vivès confirme qu'il est déjà devenu, en à peine plus d'un an d'intense activité, l'un des talents les plus originaux et les plus prometteurs de la nouvelle génération des auteurs français.
Pas si évident de se faire un avis.
J'ai aimé l'histoire, l'approche, la narration, cette rencontre. Sans forcément beaucoup d'échanges, mais suffisamment pour qu'un lien se crée entre les deux personnages.
Mais .. Bien entendu il y a un gout d'inachevé au-delà de celui du chlore. C'est voulu, forcément.
Plus qu'une fin ouverte, c'est un moment de vie et parfois il n'a pas d'explication … on n'a que le moment qui a été vécu et c'est tout.
Vous avez compris ce qui se dit sous l'eau ? Moi non pas du tout. Et ça, c'est quand même très frustrant non ? Ça joue avec nos nerfs :)
Ai-je aimé ? J'ai apprécié en tous cas, il y a de l'idée .. Même si bien sûr, j'aurai aimé avoir une vraie fin, une explication ..
Parce que les soins de son kinésithérapeute sont insuffisants pour le guérir de sa scoliose, un jeune homme doit aller à la piscine...
il y va à contrecœur, aucun copain n’étant partant pour l’accompagner d’autant plus que le mercredi, on y trouve surtout des vieilles et des vieux.
Quand une jeune, belle et rapide nageuse apparaît ... ce pensum hebdomadaire va devenir attrayant.
Dans une ambiance bleu-piscine, les cases s’enchaînent comme les longueurs, le style natatoire se fluidifie au fil des séances tout comme les pages qui deviennent envoûtantes au point où j’ai presque senti bulles d’air et gouttelettes d’eau longer mon corps au fil de cette lecture ...
Un roman très graphique, sans trop de texte.
Un dessin précis, répété sans être répétitif qui rend l’ambiance à défaut du goût et de l’odeur des piscines ...
il me donnerait presque envie d’y retourner à mon tour ...
Enchanté par Polina, je me lance avec gourmandise dans ce nouveau Vives. Souffrant du dos, un jeune ado est contraint de nager. Maladroit, mal à l'aise, sa motivation redouble quand une belle sirène apparaît dans le bassin... Jeu de séduction, douceur et lenteur font le charme de ce récit. Il est dommage que l'auteur n'exploite pas mieux la tension subtile qu'il a créé pour nous proposer un dénouement plus intéressant.
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