Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Il est des forces qui engloutissent un pays. On sait qu'elles existent, on ne sait trop ce qu'elles sont. On voit le résultat. On y a assisté sans y croire.
Viola lo Moro mesure l'inéluctable avancée de cette destruction de l'Italie, aussi froidement que si elle mesurait la tectonique des plaques. L'ironie en plus. Sa poésie est minérale, la pierre, le sable, la pierre où l'on s'enfonce. Changement de densité du monde.
Elle rend compte. Elle inscrit sa poésie dans la rhétorique classique : élégie, prosopopée, ode... Comme une armature. Son verbe, lui, se craquelle. Il est la brisure-même. Le caillou qu'on pose derrière soi pour rester humain. C'est peut-être pour cela que ses poèmes d'amour sont si éclatants : on dirait qu'ils cherchent à nous extirper de la mort.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée