Le fouet vivant

• Date de parution : 09/10/2013
• Editeur : Fayard
• EAN : 9782213672311
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 376
• Collection : (-)
• Genre : Littérature étrangère
• Thème : Littératures Européennes Rares
• Prix littéraire(s) : (-)

Roman traduit du slovaque par : Michel ChasteauLe Fouet vivant raconte le quotidien d´un village slovaque, pendant la Première Guerre mondiale. Si le roman s´organise autour de deux figures principales (la jeune et jolie Eva Hlavajová, qui,... Voir plus

Roman traduit du slovaque par : Michel ChasteauLe Fouet vivant raconte le quotidien d´un village slovaque, pendant la Première Guerre mondiale. Si le roman s´organise autour de deux figures principales (la jeune et jolie Eva Hlavajová, qui, pour faire rappeler son mari du front, cède aux avances d´un des notables du village ; Adam Hlavaj, qui déserte et revient chez lui où il deviendra, plus ou moins malgré lui, le chef de la rébellion des villageois contre les représentants de l´autorité austro-hongroise), le véritable protagoniste est le village lui-même : à la manière des romans russes du XIXe siècle, le récit n´obéit pas à une logique linéaire, mais évoque de manière kaléidoscopique, à travers une cinquantaine de chapitres assez courts, la vie de ce village et de ses habitants pendant une période particulièrement tragique.La force du Fouet vivant - et son originalité - est que, bien qu´il s´agisse d´un roman consacré à la Première Guerre mondiale, le conflit n´est jamais directement évoqué. La guerre n´est perçue qu´à travers ses conséquences morales sur des villageois qui, au début du roman, n´en ont qu´une idée très abstraite et très vague, puisque le village est éloigné du front ; le retour des premières "Gueules cassées" va amener chez eux une prise de conscience progressive de la gravité des événements et, surtout, la guerre, bien que le village soit à l´abri de ses assauts, va libérer et exacerber tous les instincts mauvais, toute la barbarie, toute la violence que les habitants du village, en temps de paix, dissimulaient derrière une morale de convention.