"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Tous les cimetières sont pleins, depuis longtemps. » Il se fait appeler Spademan, le Fossoyeur, presque un nom de super-héros. Vous ne saurez jamais son vrai nom. Il a été éboueur. Un jour, il a trouvé un bébé dans un sac-poubelle.
Quelques années plus tard, sa femme est morte dans la série d'attentats radioactifs qui a vidé New York de ses habitants.
C'était il y a longtemps : une autre vie.
Maintenant, Spademan est tueur à gages. Il est resté dans les ordures, mais son salaire a considérablement augmenté. Il n'est pas sexiste : homme, femme, il s'en fout. Vos raisons, il s'en fout. D'ailleurs, le fric aussi il s'en fout.
Et quand on lui demande de tuer la fille du richissime prédicateur T.K. Harrow. comme la jeune fille vient d'avoir dix-huit ans, ça ne lui pose aucun problème. Mais dans la toile de Harrow, pour la première fois de sa sinistre carrière, Spademan n'est pas la plus grosse araignée.
Dans un New York post-apocalyptique, Spademan, ancien éboueur devenu tueur à gages, se voit proposer un contrat nouveau : liquider Perséphone, fille du richissime pasteur Harrow. Même s’il est grassement payé pour faire ce genre de boulot, Spademan a quelques principes. Il ne fait pas n’importe quoi. Il tue de préférence les salopards et jamais d’enfant ! L’ennui c’est que sa future proie a tout juste dix-huit ans et surtout qu’elle est enceinte de plusieurs mois… De tueur, Spademan se mue alors en protecteur. S’il bénéficie de l’aide de quelques amis fidèles, il se retrouve en butte aux sbires d'Harrow et en particulier au terrible Simon le magicien…
« Le fossoyeur » relève du roman cyberpunk très noir. Le monde décrit est assez proche du nôtre. Au-delà d’une violence omniprésente et quasi gratuite, le virtuel est devenu l’alpha et l’omega de cette société. Les gens ne peuvent plus supporter le réel. Ils vivent couchés en permanence sous perfusion de substances hypnotiques, tous accros à la limnosphère. L’intrigue est simple mais efficace. Les personnages peu fouillés et presque des ombres ou des zombies. Le style de Sternbergh est très « close-to-the-bone », punchy, rentre dedans, avec un maximum de dialogues sans le moindre signe de ponctuation (tirets ou guillemets), ce qui ne facilite vraiment pas la lecture. Un texte comme un direct au foie, un peu moins travaillé ou abouti que « Population 48 ». Normal c’était le premier roman de l’auteur.
Livre facile à lire mais sans grand suspense. Rien de très original dans cette intrigue un peu simple. Vite lu et vite rangé.
Le fossoyeur est une intrigue atypique nous plongeant directement dans l'esprit d'un tueur. D'abord cynique et sombre, le caractère de Spademan change alors que sa mission prend un tournant totalement différent et que les souvenirs viennent l'assaillir et le déstabiliser. Un anti-héros, à la fois sympathique et antipathique, qui nous fait découvrir son monde, un New-York ravagé par les propres actes des hommes. Mais aussi une vie de dépendance à la technologie à travers ces lits reliés au réseau informatique qui permettent à ceux qui en ont les moyens de se construire une vie parfaite, un monde imaginaire dans lequel ils se perdent. C'est un récit à la fois effrayant et addictif ...
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/06/le-fossoyeur.html
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