Une liste de lecture à savourer...
Un roman qui puise dans les richesses d'un passé enfui pour bâtir le présent, et qui témoigne de la générosité de ceux qui nous précèdent qui, même disparus, continuent à vivre en nous. Continuité des générations, mais aussi renouveau et adaptation à l'évolution du monde : le fil est toujours à tisser, mais ce qui, hier, a pu servir est-il encore utile aujourd'hui ? Un beau témoignage qui, au-delà d'une certaine nostalgie, engage à s'élancer vers l'avenir avec confiance.
J'ai attendu longtemps avant d'oser dérouler ce fil qui pourtant ne cessait de m'attirer. Sans doute avais-je la crainte que ma lecture ne soit trop nouée par mes propres fils. Il est comme ça des histoires dont on pressent qu'elles vont nous atteindre en plein coeur, faire chavirer peut-être des points d'appui encore précaires.
Et puis, un jour, je me suis lancée, prête à abandonner encore si l'émotion devenait trop mordante. Non seulement je n'ai pas abandonné, mais j'ai trouvé dans les mots de Sophie Lemp un réconfort et une force nouvelle.
Ce "fil" c'est celui qui faufile la vie à la mort à la vie à d'autres vies, le fil qui relie une grand-mère à sa petite-fille et que même la mort ne peut couper. Et c'est avec ce fil, grâce à lui, que Sophie Lemp tisse ses mots aux phrases, au texte, aux heures et aux jours. La simplicité et la pureté des mots qui racontent cet attachement donnent au récit une musicalité élégiaque qu'un contrepoint lumineux vient irradier de sourires. Et c'est à cet indéfinissable équilibre que parvient le roman de Sophie Lemp : exprimer simultanément l'apprentissage du chagrin et celui de l'apaisement.
Ces apprentissages passent par la douleur des souvenirs, par le déchirement des "jamais plus" mais aussi par la certitude de garder à jamais tout ce qui a été donné, transmis, partagé. Et de pouvoir à son tour le transmettre.
Il y a du réconfort à lire le roman de Sophie Lemp car il ne s'enferme pas dans l'impasse de la tristesse. Il témoigne au contraire de l'inaliénable richesse qu'est l'amour absolu, de cette mémoire d'enfance qui structure notre être et qui nous met au monde.
C’est une histoire d’amour.
Une bien belle histoire d’amour entre Sophie Lemp et sa grand-mère.
Celle-ci est morte il y a deux ans et lui manque toujours terriblement.
Toute sa vie, elle a écrit dans trois carnets des petites choses simples, des choses de tous les jours, s’adressant à sa petite fille.
Toute une vie d’amour inconditionnel comme peut l’être l‘amour porté à ses petits-enfants.
Aux phrases des carnets, se mêlent les souvenirs d’enfance, les lettres retrouvées. C’est plein de pudeur, de sensibilité et de simplicité.
Pas de grandes envolées lyriques, mais des faits quotidiens qui font une vie. Et c’est ça qui est beau.
Quelle tendresse pour cette grand-mère qui l’a aidée à grandir, à devenir femme, à devenir mère.
Avec des mots simples et justes, c’est toute l’histoire du fil de la transmission, et aussi du travail de deuil.
95 pages.
95 petites pages.
Il en faut peu parfois pour se faire bouleverser.
Des mots précieux qui racontent une grand-mère et sa petite fille. Une histoire d'amour.
Ce livre m'a ému bien entendu. Et a raisonné profondément en moi. J'ai lu souvent les yeux mouillés. Pourtant un peu guéri d'être moins seul de cette absence.
Celle d'une grand-mère décrite avec tant d'amour.
Sophie Lemp touche puis fait sourire en peu de mots. Pas d'enrobage. du coeur au papier. Pas d'intermédiaire. Pas d'inutile et tellement d'essentiel.
Merci Sophie, merci Sophie pour la lumière.
C'est beau, c'est fort, c'est vivant.
C'est doux. C'est triste. C'est fou d'amour.
C'est un petit livre de 95 pages que j'ai rangé sur l'étagère du haut. Comme un secret. Je l'ai rangé à côté d'un livre que Mamie de la Ferme m'avait offert il y a des années sur lequel elle avait écrit « Je te garde dans mon coeur ».
Je sais qu'il est là. Ca réchauffe un peu. Et je sais que je ne suis plus seul à parfois me débattre.
Je sais qu'il est là.
Elle est là.
Un texte beau et émouvant sur le deuil, la transmission, les souvenirs que les êtres chers nous laissent, pour continuer à suivre notre route.
Ce court roman est une invitation à se créer des souvenirs, à trouver l’extraordinaire partout, à se réjouir d’être aimé.
Comme une madeleine de Proust. Croquer dedans et inévitablement vos souvenirs affleurent. Ce roman, bien que personnel, fait accéder à l’universel, fait résonner l’enfant que l’on a été et donne envie de lever le nez, stopper un peu cette course folle et savourer.
Comme une ode à l’amour filial, à chérir les êtres qui nous ont précédé, comme un fil entre nous, comme ce lien si délicat qui lie les êtres et dont il faut prendre soin pour que jamais il ne rompe.
Comme un cri d’amour qui nous rappelle combien la tendresse, la douceur et la chaleur doivent accompagner une vie d’enfant, combien elles sont essentielles pour grandir mieux, pour grandir bien, pour avoir chaud les jours de grand froid.
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