Face au constat de la réalité de grandes villes qui, par manque d'espace s'élèvent à la verticale, ce qui signifie un environnement tout à fait artificiel, un immense immeuble où l'homme se sent solitaire et étranger, à savoir l'anonymat du gigantisme, on ne peut qu'affirmer que l'équilibre est cassé, le fait urbain part à l'assaut de l'espace naturel et, au lieu de s'entrelacer, jette ses tentacules dans toutes les directions, sans aucune préoccupation de l'environnement. Qu'on soit clair ! On ne met pas en cause la ville en général, symbole de la civilisation ayant des avantages certains : l'intensification des échanges de toute nature, la réalisation efficace d'un confort élevé, la possibilité de concentration des fonctions économiques et sociales ; on met en discussion « la marée urbaine », c'est-à-dire le développement chaotique, aléatoire de la ville, qui constitue une menace à la qualité de la vie et de l'environnement. Traduction Diana Danisor.
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