Les événements historiques de 1933 à 1947 ont fortement impacté La carrière du docteur Jean KOHN. En effet, juif allemand, il n'a pu poursuivre ses études de médecine en Allemagne du fait des mesures antisémites imposées par Hitler. Réfugié en France, il a pu reprendre ses études malgré les lois xénophobes françaises. Lors de la déclaration de la guerre, il a été interné en tant que « ressortissant d'une puissance ennemie ». Il s'est engagé dans la légion étrangère en Algérie. A la signature de l'armistice, il a été démobilisé et interné dans un groupement de travailleurs étrangers. Il n'a été libéré qu'en 1941. De retour en zone libre, il a pu présenter sa thèse, malgré les lois anti-juives du régime de Vichy et a reçu un diplôme de docteur en médecine. Lors des rafles d'août 1942, il a évité la déportation, aidé par des confrères. En 1943, l'arrivée des allemands en zone non occupée l'a contraint à se cacher puis à rejoindre les maquis de la Haute Loire. Médecin capitaine dans l'armée de libération, à sa démobilisation en 1945, sa situation n'était toujours pas régularisée. Ce n'est qu'en 1946 qu'il a pu s'installer en tant que médecin généraliste à Paris.
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