De merveilleuses découvertes littéraires, pour tous les goûts !
Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d'à-côté. Qu'est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu'à lui ? L'homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d'eau, un pan entier d'un ancien mur de pierres sèches s'est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S'il se nourrit des oeuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n'est pas un livre comme les autres. C'est le début d'un voyage, un roman sur l'amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C'est un récit sur le refus d'oublier, une invitation à la vie où s'entremêlent histoires, légendes et rêves. C'est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d'un univers, un télescope aimanté par les dieux.
De merveilleuses découvertes littéraires, pour tous les goûts !
Un roman poétique.
Nous sommes transportés dans un Lubéron, sa chaleur, ses paysages, ses orages et ses odeurs.
Le début de l'histoire m'a particulièrement emporté avec ces deux hommes sur la trace du passé, leurs fouilles, leurs découvertes et leur solidarité.
J'étais avec eux, je partageais leurs rêves, leur quotidien et leurs espoirs.
Et puis, cela bascule dans le fantastique et les légendes ; le texte m'a alors parfois perdue par trop de longueurs et de digressions.
L'écriture est élégante et parfaitement adaptée à ce conte.
C'est un premier roman surprenant et agréable.
Je vais de ce pas me procurer "La ballade feu" pour poursuivre ma découverte d'Olivier Mak-Bouchard.
"Le dit du mistral" de Olivier Mak-Bouchard aux éditions Le Tripode
Olivier Mak-Bouchard nous emmène dans le sud de la France pour un voyage hors du temps.
• Ce roman raconte l'histoire de deux archéologues amateurs ; Lors d'une nuit d'orage, le mur mitoyen qui sépare leurs propriétés s'effondre. Les deux voisins découvrent dans les éboulis, des fragments de poterie. Ils décident de mener illégalement des fouilles …
• J'ai aimé ces belles descriptions, (du mont Ventoux, les crues de la rivière Calavon d'Apt, la beauté des monts du Vaucluse, le plateau d'Albion, les combes du Colorado provençal), tous ces beaux paysages, le vent qui s'impose et rend fou.
• J’ai apprécié la rencontre avec la femme-calcaire, la chèvre d’or, Hannibal et les toutouros, les Albiques, le mistral et son père le dieu gaulois Vintur... Une source d'eau de Jouvence qui guérit la maladie d’Alzheimer… Des légendes et contes de Provence que je ne connaissais pas.
• J’ai aimé revivre les traditions de Noël. Nonobstant, Je sais, je pinaille mais une chose me tracasse : pour le repas de Noël, on retrouve au menu, des fleurs de courgettes et d'artichauts dont ce n'est absolument pas la saison…
• Habile prologue qui explique la création du Luberon par Dieu, aidé de la Terre, du Feu, de l'Eau et de l'Air.
• J'ai beaucoup aimé les mots en provençal
• J'ai adoré les légendes et mythes racontés, qui donnent forte envie d'en apprendre plus.
• J'ai également beaucoup apprécié la couverture, pour son graphisme et ses rabats qui cachent une carte des lieux visités
• Des citations d’illustres auteurs de cette région ouvrent chaque chapitre
« Le Dit du Mistral » est un roman ancré dans la terre et les traditions. D’aucun y voit du surnaturel, du fantastique : je n’y ai vu que du terroir, de la ruralité, de la mythologie, des racines.
J’ai beaucoup aimé la seconde partie, où le personnage principal qui ne m’était pas très sympathique, a pris de l’épaisseur et m’a profondément attendri.
Le coin de paradis sur terre serait-il le Lubéron ? Le mistral ne soufflera plus de la même façon pour moi..
Attirée par de bonnes critiques et l'envie d'accorder ma lecture à mes vacances en Provence, j'ai succombé à ce premier roman.
Un roman qui mêle contes et légendes provençales à une intrigue aux accents pagnolesques.
Après une nuit d'orage, le voisin de notre narrateur découvre dans son champs des vestiges archéologiques gallo romains libérés par l'effondrement d'un mur. Après des fouilles aussi secrètes que titanesques, les deux hommes mettent à jour une mystérieuse source aux propriétés étonnantes. Les voilà prêts à tout pour la garder secrète et profiter seuls de ses bienfaits.
Il y a dans ce texte du Giono, du Bosco, et même du Daudet, mais il y a surtout un très bel hommage au Lubéron, à ses montagnes, à ses légendes, à son relief rocailleux, à son mistral aussi pénible que chéri, et à ses habitants. C'est un subtil enchevêtrement de romanesque, de ruralité et de fantastique et c'est un joli voyage au son des stridulations des cigales, des tonalités chantantes du patois provençal et du murmure rafraichissant des ruisseaux. C'est enfin un joli roman sur les amitiés viriles et sur la fragilité de ses paysages préservés.
Ce n'est pas un coup de coeur mais une douce et plaisante lecture
Une bonne histoire un peu confus au début mais à lire avec plaisir cet intrigue il fait partis des livres en compétition des rencontres littéraires entre 4 bibliothèques et libraires pour voter pour leur livre préféré en juin 2022 super
Le narrateur vit dans un petit village du Luberon. Après le passage d’un violent orage, son voisin, Monsieur Sécaillat frappe à sa porte.
L’orage a détruit une partie du mur de son champ de sa cerisaie, faisant apparaître au grand jour des tessons de poteries anciennes.
Les deux hommes décident alors de faire des fouilles, sans en informer les pouvoirs publics. La source, puis la fontaine qu’ils vont ainsi libérer des entrailles de la terre va changer leurs vies.
Il y a deux parties dans ce roman : la première portant plutôt sur les fouilles et l’histoire ancienne du Lubéron, la seconde étant plus poétique et faisant référence aux légendes sur le Mont Ventoux, le caractère impétueux du Mistral.
J’ai passé un agréable moment de lecture et de découverte, tout en demandant au Ciel que le Mistral ne se lève pas car je n’aime pas du tout ce vent qui rend fada !
Une belle histoire qui sent le vent frais la magie et les légendes qui ricochent sur les rochers pour atterrir doucement dans nos oreilles.
A faire découvrir...à offrir .....à partager !
Olivier Mak-Bouchard offre dans ce premier roman une découverte des légendes provençales autour de ce vent capricieux, de ce vent enfant qu’est le Mistral. Le récit s’ouvre sur la découverte par le narrateur et son voisin, Monsieur Sécaillat de vestiges archéologiques. Défiant les lois, ils vont procéder à des fouilles clandestines et faire une découverte qui va changer la vie de notre narrateur. Du moins c’est la première partie de ce roman où se distillent certaines légendes et certains mythes. Mais peu à peu les frontières s’effacent, le vent du Mistral emporte tout et dans ses facéties mélangent la réalité et les légendes provençales. Une chèvre d’or, un loup, Hannibal, Vintur, tour à tour toutes ces figures légendaires et mythiques prennent vie dans ce récit où le merveilleux côtoie et se mélange au réel pour le plus grand plaisir du lecteur.
Le lecteur est averti : « A ce stade de l’histoire, le lecteur peut décider de s’arrêter : il aura alors lu un joli conte de Noël provençal, ce qui n’est déjà pas donné à tout le monde. Mais s’il choisit de continuer sa lecture, il faut le mettre en garde. Il doit se rappeler que les légendes, si elles sont racontées pour faire rêver, introduire une part de mystère dans un monde terne, sont aussi racontées pour expliquer l’incompréhensible, démêler l’indémêlable. Il devra garder à l’esprit que toutes les légendes, sans exception, ont un fond de vérité… » J’ai choisi de continuer et j’ai pris un réel plaisir à me perdre dans cet « indémêlable », à laisser le merveilleux prendre le pas sur le réel, à trouver dans ces contes de Provence une vérité.
En résumé : ce roman est inventif, délicieux et en même temps un véritable voyage dans ces terres ocres, bousculé par l’enfant facétieux, le Mistral, s’offre au lecteur qui ouvrira ce récit !
Que voilà un premier roman réjouissant, qui mêle avec drôlerie et subtilité le conte et le réel. Rajoutez à cela un vent têtu et brutal, Le Mistral, qui « dure trois, six ou neuf jours », et vous comprendrez qu’on ne peut sortir qu’ébouriffé et un peu sonné de cette lecture.
Le point de départ est un incident banal : un violent orage a emporté un muret dans un verger de cerisiers et voilà que son propriétaire et le narrateur son voisin vont creuser et mettre à jour des vestiges archéologiques. Peu enclin à voir des archéologues débouler sur son terrain, le vieux paysan accepte tout de même de poursuivre les fouilles clandestines. Ce qu’ils vont découvrir va les mener bien loin jusqu’aux origines de la région, ce Lubéron pétri d’histoire et de légendes. La source que les deux voisins découvrent, semble avoir des vertus miraculeuses, un peu fontaine de jouvence, un peu hallucinogène, à moins que ce ne soit le soleil qui, en tapant sur le ciboulot de nos deux découvreurs, ne leur fasse prendre des vessies pour des lanternes et des pierres pour une déesse païenne.
Ces découvertes sont prétexte à des recherches historiques, et c’est là que se dévoile le talent du romancier qui devient conteur ou historien pour les besoins de l’histoire.
Olivier Mak-Bouchard connait bien sa Provence et le Lubéron, il nous ouvre les portes d’un pays façonné par l’histoire des peuples qui l’ont habité. C’est aussi le « gipoutoun », ce pays fantastique tissé de légendes. On apprend à connaitre le Ventoux, ce géant de calcaire qui règne sur la région, on croise aussi Hannibal qui, avec son armée et ses éléphants, a traversé le pays.
Au fil des pages s’invite le Hussard, ce chat silencieux, un peu « Arlésienne » et qui apparait selon son bon vouloir. N’oublions pas la faune qui peuple les collines et les falaises, comme le circaète Jean-Le-Blanc ou le loup. Leur histoire s’entremêle avec celle des bêtes des contes comme la chèvre de Seguin ou encore la » cabro d’or » gardienne du trésor d’Abderrahmane.
« Le dit du Mistral » nous ramène aux contes de notre enfance, il est aussi imprégné des odeurs de la Provence et balayé de Mistral. Un roman de grand vent pour les amoureux des légendes, ceux qui n’ont pas peur de suivre des sentiers mystérieux.
Et puis on ne peut évoquer ce roman sans parler de la langue. Chaque chapitre s’ouvre sur une citation d’un natif comme Giono ou Mistral ou bien d’un visiteur tombé en amour comme Pétrarque. Il y a aussi tous ces proverbes et ces mots en provençal semés dans le texte et qui lui donnent l’accent et cette saveur inimitable. Les découvrir, les faire rouler sur la langue, c’est comme déguster les treize desserts du réveillon du Noël provençal.
Pour parachever ce voyage, on retrouve, sous les rabats de la couverture, une carte de l’auteur, et le croquis de ces lieux chargés d’histoire et de mystère.
Alors, même si ce roman n’a pas les vertus d’une fontaine de jouvence, il a le pouvoir de nous replonger dans les histoires et les contes de l’enfance.
J’ai vraiment aimé la verve de l’écriture et ce mélange subtil des genres. Un roman aussi inventif et plaisant, ça fait du bien !
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