80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Il y a plusieurs âges de la peinture dans la fresque. Ce Déluge d'Uccello retient donc une énigme signifiante. Le statut de la figuration y est très complexe. Le problème de l'espace et de la construction en perspective y est étrangement anachronique par rapport à ce qui est ici la solution de la figure : une grande métonymie des états du mouvement dans un espace stéréoscopiques ; la figure ainsi comprise comme corps y est débordée par une inconnue de référence et d'emploi dans le «mazzochio». La couleur découpe des unités, non des détails : elle est faite d'un grain plus gros que les corps. Un des niveaux de lecture les plus contraignants est sans doute celui d'un travail qui impose une sorte d'avancée fantomale du corps de la mythologie, non de ses figures. La couleur serait ici régulièrement déglutie, dans cette nappe d'une fiction de la mémoire préhistorique. Comme la peste entre chez Uccello, pour palper les corps de la peinture. Le livre est mis en scène par des passages de peinture (des passages écrits, des sortes d'animaux) qui prennent appui sur les deux bords opposés de ce Déluge : la division dans l'eau et l'objet le plus résistant (le module refermé de construction des figures). » J.-L. S.
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