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Le dada pour cochons

Couverture du livre « Le dada pour cochons » de Paul Van Ostaijen aux éditions Textuel
  • Date de parution :
  • Editeur : Textuel
  • EAN : 9782845970809
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce recueil offre pour la première fois au lecteur français l'une des oeuvres les plus méconnues et les plus originales de l'avant-garde européenne des années 20.
D'un format inhabituel pour la collection, cet ouvrage se présente comme un beau-livre mettant en avant, sous la forme d'un... Voir plus

Ce recueil offre pour la première fois au lecteur français l'une des oeuvres les plus méconnues et les plus originales de l'avant-garde européenne des années 20.
D'un format inhabituel pour la collection, cet ouvrage se présente comme un beau-livre mettant en avant, sous la forme d'un magnifique album grand format, le jeu visuel et spatial auquel s'est livré le poète et restituant avec fidélité l'interprétation typographique des éditions originales flamandes. Paul Van Ostaijen (1896-1928) est un avant-gardiste qui a marqué le paysage littéraire flamand des années 20 : il a introduit en Flandres ce que l'on a appelé « l'expressionnisme humanitaire », a révélé le cubisme à ses contemporains et traduit le premier les nouvelles de Kafka. La traduction par deux spécialistes de la langue néerlandaise, Jan Mysjkin et Pierre Galissaires, de quatre de ses recueils, Les Fêtes d'angoisse et de peine, Ville occupée, Poèmes posthumes des années berlinoises et Jazz-Banqueroute est inédite. Malgré son originalité, la poésie de Paul Van Ostaijen n'a pas été traduite en français, excepté un recueil posthume, Nomenclature, publié en 2001 chez Farrago. Paul Van Ostaijen fut un défenseur de l'émancipation flamande et ses attaques contre le primat Mercier, qui avait comparé la langue flamande au grognement du cochon, lui vaut trois ans de prison. D'où le titre de cet ouvrage. En proie à d'incessantes poursuites judiciaires, il part en 1918 pour Berlin (il y demeurera jusqu'en 1921), où il fréquente les groupes de gauche, Der Sturm et le Dada-club. Ville occupée constitue d'ailleurs un condensé de ces formes nouvelles : cubisme, dadaïsme, futurisme, mais sa grande originalité réside surtout dans l'approche visuelle et graphique qu'il a su donner à ses poèmes : disposition spatiale, jeu des typographies, des corps, des styles et des blancs dans la page.

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