"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1892, Pierre Louÿs, alors poète novice accumule, quand il ne les réalise pas lui-même, des photographies érotiques voire pornographiques. Méticuleux, il lui semble indispensable de mettre en fiche tout ce qui concerne la sexualité. Il se consacre à la partie de l'anatomie féminine qui le fascine le plus : Le Cul de la Femme. Louÿs choisit un album de photographies à la reliure ordinaire. De sa plume il calligraphie les titres, les découpe, les colle en haut de chaque page et place les images sélectionnées à la suite, sans oublier de le signer. Il classe ainsi avec soin ses photographies, les ordonne, définit les positions plus ou moins académiques des modèles : « Retroussée », « Debout », « Hanchant », « Debout une jambe levée », « Position genu-pectorale », « Accroupie », « Suspendue »...
Après son décès survenu en 1925, l'album est cédé pour quelques francs, mêlé à d'autres photographies obscènes. Il passe de main en main pour finir chez un libraire qui « a le client » : Michel Simon, qui comme Louÿs, amasse une collection unique autour de la pornographie. Au décès de l'artiste, l'album suit les dizaines de milliers de documents qui sont proposés sur le marché, soit aux enchères, soit à l'amiable de la fin des années 70 au début des années 80.
C'est alors qu'il arrive entre les mains d'un libraire parisien spécialisé, Alexandre Dupouy. Afin de l'étoffer, ce dernier a sélectionné des images de la même époque, qui ont (ou ont pu) appartenir à Pierre Louÿs.
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