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Ismaïl Kadaré Le Crépuscule des dieux de la steppe Le narrateur du Crépuscule des dieux de la steppe suit les cours de l'Institut Gorki à Moscou, où il côtoie quotidiennement des écrivains soviétiques. Il fréquente aussi des jeunes filles russes, dont Lida, qu'il aime. La détérioration des relations entre l'Albanie et l'Union soviétique, l'affaire Pasternak, une épidémie de variole vont briser le glacis des apparences, révéler que « le temps de la perfidie » est venu. A l'été de Riga, où le narrateur a passé ses vacances dans une maison de repos en compagnie de vieux écrivains qui jouent au ping-pong, aux feuilles cuivrées de l'automne dans les environs de Moscou, succèdent l'hiver moscovite, un cimetière, le chaos étouffé des beuveries de cette tour de Babel qu'est le foyer de l'Institut Gorki - où la poussière voile chaque jour un peu plus la faible lumière des ampoules de 40 watts -, l'isolement imposé par la quarantaine, la mort, vraie ou symbolique. Sur la place Rouge, les silhouettes figées, trapues, des dirigeants soviétiques, les dieux de la steppe, se craquellent sous le gel.
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