Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le couvreur qui travaille sur le toit est d'une grande discrétion. La mère de famille, seule chez elle pendant la journée est impressionnée par la délicatesse de ses pas sur les tuiles. Peu à peu ces deux êtres silencieux font connaissance. Chaque jour, à l'heure du thé, le couvreur se livre davantage et partage sa passion pour les toits des temples bouddhiques comme pour ceux des cathédrales européennes. Puis il évoque la possibilité de partir les visiter en rêve. La dame commence le soir même son apprentissage.
La narratrice vit avec son mari qui n'est jamais là (il passe plus de temps au golf avec ses amis, à boire et dîner avec ses amis qu'avec son épouse) et son fils qui est un ado qui n'est jamais à la maison non plus (tennis et études). Un jour la pluie s'infiltre dans la toiture. Reiji, le mari décide de colmater mais il n'y arrive pas et ils doivent faire appel à un couvreur. C'est ainsi que le couvreur Nagase vient réparer la toiture. Le couvreur parle peu. La narratrice se sent tout de même obligée de lui faire la conversation. Peu à peu il se livre sur sa vie, on apprend qu'il est veuf et qu'il tient un carnet de rêves dans lequel il consigne tous les rêves qu'il fait la nuit. La narratrice est très intéressée par ce monde onirique, elle qui ne rêve de rien ou du moins ne s'en souvient pas. Le couvreur lui apprend à rêver et à se souvenir de ses rêves. S'en suivent alors des rêves en duo. Le couvreur lui apprend comment elle et lui peuvent se retrouver en rêve, dans un même rêve au même moment. On entre alors dans le domaine du rêve avec la narratrice qui voyage de toits en toits avec le couvreur. Elle visite les temples japonais mais fait aussi un voyage en France (toujours en rêve) dans lequel elle visite les cathédrales d'Amiens, Paris, Chartres, Reims, la Beauce et ses champs de colza.
J'ai été un peu déçue car je pensais que le travail du couvreur occuperait tout le roman alors qu'au final le roman est surtout consacré aux rêves. ça peut être un peu long. On apprend certes beaucoup de choses sur les toitures et les constructions de nos cathédrales et des temples japonais, et puis l'écriture japonaise toute en poésie et en délicatesse est toujours très agréable à lire mais la fin tombe brutalement comme un cheveu sur la soupe. On attend autre chose.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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