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Le chrétien intérieur

Couverture du livre « Le chrétien intérieur » de Bernieres J aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845901346
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le Chrétien intérieur a été composé après la mort de Bernières à partir de sa correspondance avec ses nombreux dirigés. Le 7ème livre du Chrétien intérieur constitue le sommet de cette oeuvre considérable et de par sa méthode de composition nécessairement inégale. La langue de Bernières... Voir plus

Le Chrétien intérieur a été composé après la mort de Bernières à partir de sa correspondance avec ses nombreux dirigés. Le 7ème livre du Chrétien intérieur constitue le sommet de cette oeuvre considérable et de par sa méthode de composition nécessairement inégale. La langue de Bernières correspond à sa modestie et son absence de toute affectation. Les choses sont telles qu'elles sont : il les raconte avec une profonde honnêteté en restant au plus près d'une belle et profonde expérience. L'oraison est le fondement de sa vie : «L'oraison, écrit-il, est un feu qui réchauffe ceux qui s'en approchent, et qui s'en éloigne se refroidit infailliblement.» Le 7ème livre est principalement consacré à l'oraison passive dans laquelle il a vécu ses dernières années. Celle-ci met l'âme dans «une nudité totale pour la rendre capable de l'union immédiate et consommée... En cet état, il faut laisser opérer Dieu et recevoir tous les effets de sa sainte opération par un tacite consentement dans le fond de l'âme.» Cette oraison ne peut s'appuyer que sur un absolu renoncement à tout ce qui n'est pas Dieu : «Un homme d'oraison doit être un homme mort... C'est se moquer de vouloir faire oraison et vouloir encore prendre goût aux créatures.» Et il écrit dans une lettre : «C'est l'esprit de notre ermitage que d'arriver un jour au parfait néant, pour y mener une vie divine et inconnue au monde, et toute cachée avec Jésus-Christ en Dieu.» Bernières écrivit beaucoup à M. Bertot : c'est dans ces Lettres à l'ami intime, qu'il se dévoile le plus. Bien que celui-ci soit plus jeune, il le considère comme son égal et lui parle à coeur ouvert des états les plus profonds de ses dernières années : «Je ne puis vous exprimer par pensées quel bonheur c'est de jouir de Dieu dans le centre... Plus Dieu s'élève dans le centre de l'âme, plus on découvre de pays d'une étendue immense, où il faut aller, et un anéantissement à faire, qui n'est que commencé».

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