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Le chat n'a pas pu empêcher la catastrophe : Zlabya, sa maîtresse adorée, a épousé le jeune homme. Et le jeune homme a emmené Zlabya chez lui et il lui a offert une salle de bains. " Zlabya ! Chez nous, il y avait un piano ! " Voilà le chat épouvantablement triste, d'autant plus qu'il ne peut plus parler et que tout le monde s'en fout.
Et puis, la famille du jeune homme vivant à Paris et n'étant pas venue au mariage, Zlabya et son mari partent en voyage de noces à Paris. Avec le rabbin, sa malle pleine de livres et son chat. Lequel chat, dans sa grande sagesse, sent bien que ça n'emballe pas les jeunes mariés, tout ce tintouin. Bref, après un voyage emmitouflé comme s'il allait affronter les rigueurs du pôle Nord, le rabbin débarque à Paris et découvre la ville, la pluie, la Seine - " Les pauvres, même pas ils ont la mer " - et la transgression, en se tapant une orgie pas cachère du tout un soir de Shabbat.
Pendant ce temps, le chat trouve enfin quelqu'un à qui parler : un chien à peu près aussi joli que lui. Revoilà la smala merveilleuse, avec son rabbin infiniment émouvant et casse-bonbons, et son chat unique dans les annales de la bande dessinée.
Profondeur et légèreté, ironie et tendresse, sensualité du dessin - Sfar sous la pluie, avec ses personnages en détresse, reste à la hauteur de sa réputation de fabuleux conteur.
C’est Georges Moustaki (1934 – 2013) qui ouvre ce troisième album nous emmenant de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à Paris ! L’inoubliable créateur de Milord ou du Métèque rappelle : « La coexistence, longtemps pacifique, des ethnies vivant autour de la Méditerranée les a enrichies, au long des siècles, de leur connivence et leur tolérance. »
Zlabya étant mariée maintenant, le Chat doit dormir avec son maître : « Il sent moins bon que sa fille. Il ronfle… Que la vie est triste. » Le dessin est toujours réussi, les réflexions du Chat comme les dialogues toujours aussi réjouissants.
Le Chat s’acoquine même avec un chien mais la surprise est offerte par le Rabbin qui se lâche complètement dans un restaurant parisien : il mange du jambon, du boudin, des escargots, des fruits de mer, de l’espadon, des huîtres et le monde ne s’écroule pas ! C’est pourquoi, dès son retour à Alger, il surprend les fidèles de la synagogue en remettant en question les principes religieux.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-chat-du-rabbin-joann-sfar/
Résumé : Après avoir mangé un perroquet, le chat du rabbin a le pouvoir de parler. Il parle alors sans aucune retenue de ses opinions et de ses questions existentielles notamment sur le Judaïsme. Le chat apprend alors le judaïsme mais est séparé de la belle Slabya qu’il aime et qui est son seul but.
Le mot de la fin : C’est une belle série, j’aime les dessins, les couleurs, l’histoire et par-dessus tout l’humour de Sfar.
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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