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Entre Montreuil, Croix-de-Chavaux, et Paris, boulevard Saint-Marcel, gravitent les personnages qui entourent la petite fille, alias l'oiseau : Nora, Aïsha, Nounou, tonton Georges, tata Mireille, le Loume... et Mer. Tous ces « ploucs », qui parlent fort et font parfois voler les assiettes, évoluent dans le décor typique des années 1970 : la cité, le bac à sable, le bar-tabac PMU, les gitanes maïs, les meubles en formica, le mange-disque orange, la grenadine, les chansons populaires... Dans ce récit construit comme un palindrome, Nadia Porcar restitue avec force et humour les traces vives d'une époque et tous les moments de vie qui fabriquent une enfance. Et si les « mots n'ont pas l'air de se rendre compte du sens qu'ils véhiculent », on devine, entre les lignes, puis révélé au centre du récit, le drame vécu par cette petite fille. Mais il y a la vie, les mots, les livres, les oiseaux... et les papillons.
Née en 1962, Nadia Porcar, outre des ouvrages jeunesse, a publié Tatami Pop (Pierre Mainard, 2004) et a participé à deux ouvrages écrits par trois auteures réunies sous le pseudonyme d'Elena Janvier : Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime et Ce que tout le monde sait et que je ne sais pas (Arléa, 2011 et 2013).
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