"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Empire du Japon, époque Heian, xiie siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n'empêche pas Katsuro de se noyer. C'est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu'à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l'eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l'homme qu'elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu'il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.
Au XIIème siècle, Katsuro et son épouse Miyuki vivent à Shimae, petit village de l’Empire du Japon. Il est pêcheur de carpes destinés aux étangs sacrés de la cour impériale. Sa femme a la charge de l’entretien des bassins où les carpes s’épanouissent avant de retrouver Heiankyõ, lieu de résidence de l'Empereur. Alors que Katsuro revient de sa dernière pêche et que l’orage gronde, il se noie dans la Kusagawa. Après la période de deuil, c’est à sa femme Miyuki qu’il échoit de livrer les huit carpes au Bureau des Jardins et des Etangs.
Elle, qui n’a jamais quitté son village, part donc pour un long périple durant lequel elle conversera avec son défunt mari qu’elle aimait profondément. Ce qui lui permet de se remémorer les gestes qu'il lui a appris pour veiller sur les carpes. En plus de supporter une palanche avec deux nasses sur ses épaules frêles, elle va devoir affronter un monde inconnu où elle découvrira une nature humaine avec laquelle elle va devoir composer. Arrivée à destination, elle sera, bien involontairement, au centre d’un évènement majeur.
Avec ce récit initiatique, Didier Decoin, nous livre une belle histoire de transmission mais il nous révèle aussi les moeurs et coutumes ayant cours au Japon au Moyen Age. Grâce à sa très belle écriture, l’auteur nous livre un roman tout en sensualité, sensibilité, où tous nos sens sont sollicités car on ressent chaque parfum, de chaque arôme, de chaque mouvement d'étoffe.
Immense coup de coeur, et je remercie ma chère amie Ann pour ce très beau cadeau qui m’a transportée.
http://quandsylit.over-blog.com/2021/06/le-bureau-des-jardins-et-des-etangs-didier-decoin.html
Apologie des neufs sens ;
Le Japon XIIe siècle, la rivière Kusagawa emporte le pêcheur Katsuko.
Celui-ci était le fournisseur de la Cité impériale en carpes pour les étangs sacrés.
Sa veuve Miyuki va devoir reprendre cette charge car la prospérité du village en dépend.
Mais Miyuki n’a jamais quitté le village et ne connaît rien à la vie qui l’attend au fil des centaines de kilomètres qu’elle devra parcourir.
Peu importe, elle est persuadée que l’âme de son défunt mari l’accompagne, la protège et que l’amour qu’elle lui vouait lui donnera la force d’accomplir sa mission.
Après les rites funéraires :
« Trois jours plus tard, les restes du pêcheur de carpes seraient brûlés sur un bûcher dressé à l’extérieur du village. Les os seraient retirés des braises en commençant par ceux des pieds et en finissant par ceux du crâne, et placés dans l’urne funéraire dans ce même ordre – ainsi épargnait-on au défunt l’inconfort et le ridicule de se retrouver la tête en bas. »
Le voyage peut commencer.
Celui-ci ne sera pas sans difficultés, car cette jeune femme sans famille, qui avait épousé un homme qui avait le double de son âge, ne connaît rien de la vie en dehors de son village.
Villageois qui attendent beaucoup d’elle mais ne font rien pour l’aider ou la préparer, par ignorance, égoïsme ou indifférence ?
Didier Decoin nous invite à un voyage extraordinaire. Le japon et ses cités impériales aiment le beau.
Miyuki doit livrer vingt carpes, elle quitte son village avec huit carpes. Mais pour subvenir à son périple elle n’a que quelques narezushi et galettes de riz et pas d’argent. Elle imagine le soir venu ou les jours de grandes pluies pouvoir s’arrêter dans l’une ou l’autre de ces auberges appréciées de son mari.
Elle se rappelait que les yeux de Katsuro brillaient quand il parlait de ces tavernes. Et même, il en riait quelquefois. Il avait ses préférées : l’auberge des Six Cristaux, l’auberge de la Première Cueillette (ainsi nommée par allusion à la récolte du fruit du plaqueminier-c ’est de moins ce que soutenait katsuro, mail alors sa voix se troublait, et Miyuki préférait détourner le regard : les jeunes amours mêmes vénales, ne se cueillent-elles pas elles aussi ?), l’auberge de la Libellule rouge ou celle des Deux Lunes dans l’eau. »
Didier Decoin produit une double prouesse, celle d’écrire cette histoire tel un écrivain nippon et l’autre de nous entraîner dans une lecture où nos neuf sens sont en perpétuel mouvement.
Mais la chroniqueuse doit choisir comment vous faire vivre cette aventure, alors j’ai choisi d’échantillonner en espérant susciter votre envie de découvrir ce roman sensuel et original.
La vue, ce ne sont pas des descriptions de la faune et de la flore, non vous épousez cette nature belle, luxuriante voire dangereuse.
« L’orage éclata. Bref mais violent. Pendant un temps, on n’entendit que le vacarme des gouttes froides flagellant la forêt. Le chemin se transforma en torrent.
Lorsque la lune se leva au-dessus des vallées, disparaissant puis réapparaissant derrière la dentelure des monts selon la fuite des nuages, Miyuki vit enfin se profiler le sanctuaire que lui avaient indiqué les pèlerins. »
L’ouïe, le lecteur entend ces sons émis par la vie, comme s’il était dans le paysage.
« Les rémiges de l’oiseau vibraient de désir tandis que sa gorge modulait des sifflements, des bourdonnements, des crépitements. »
Le toucher, celui des carpes et de l’eau mais pas seulement. Miyuki apprendra ce qu’est une empileuse de riz :
« En vérité, le riz n’a aucune part dans leur travail. Si nous les appelons ainsi, c’est parce que leur ouvrage consiste à faire coulisser entre leurs mains réunies certaines tiges de chair qui, d’une certaine façon, peuvent faire songer à des pilons… »
Le goût, c’est le sens le moins utilisé ou mêlé à d’autres.
L’odorat, c’est le sens le plus développé dans ce roman, tout à une odeur, la nature, les gens… C’est un festival qui nous permet sans y penser d’engranger ou de faire resurgir des souvenirs. Du pire au meilleur, les sensations olfactives vous jouent la sarabande.
« Cette odeur, me rappelle celle du riz trop lavé, trop chauffé, trop cuit, et celle d’une toilette de soie qu’une servante étourdie a oubliée sous la pluie et qui est à présent définitivement gâchée, et plus que tout, elle m’évoque la nausée, la beauté souillée, et puis la mort des oiseaux – mais tout ça est un peu la même chose, n’est-ce pas ? »
« L’odeur, fraîche et sombre, un composé de pinède, de menthe poivrée et de racine d’iris, provenais d’une cavité oblongue qui s’ouvrait à environ deux mètres cinquante du sol dans le tronc d’un sugi plusieurs fois centenaires. »
L’équilibrioception, le corps de Miyuki n’est pas habitué à une telle charge ni à une marche aussi longue.
« Le balancement des nasses et le jeu de la pesanteur faisaient alors glisser la perche vers l’avant ou vers l’arrière, les nœuds du bambou lui éraflant la peau jusqu’au sang. »
La thermoception, ressentir toutes les déclinaisons de la température des éléments.
« L’eau était glacée. L’obscurité l’empêchait de voir les poissons, mais elle sentait leur présence à leurs frôlements, à la palpitation légère de leurs nageoires contre ses jambes, elle avait l’impression de marcher au milieu d’un vol de papillons froids. »
La proprioception, moins conscient mais nous permet d’organiser nos mouvements.
« Elle devait adopter une nouvelle posture pour gravir un raidillon ou, au contraire, suivre une dénivellation en freinant des talons. »
La nociception, la douleur fonction défensive ou alarme que nous lance notre corps.
« La meurtrissure était d’autant plus pénible que les oscillations du long bambou étaient imprévisibles… »
Ce voyage semé d’embûches même pour une jeune femme courageuse voulant honorer l’homme qu’elle aime vous fait vivre sous la plume très inspirée de l’auteur un voyage inoubliable, et pour finir ce que Miyuki va livrer aux cités impériales c’est : une nouvelle odeur, celle de la femme.
Alors, êtes vous tenté par ce voyage à nul autre pareil ?
©Chantal Lafon
L'écrivain et scénariste Didier Decoin a eu la main heureuse avec ce titre énigmatique : Le bureau des Jardins et des Étangs. Et nous la main heureuse en piochant cette nouvelle japonaiserie dans une liste.
Quelques pages seulement et nous voici, telles les carpes dont il est question, hameçonnés par cette belle littérature poétique que l'on croirait sortie tout droit d'un conte japonais mais qui est le fruit d'un gros travail de documentation de l'auteur sur le Japon de l'an mil, lorsque Kyoto s'appelait encore Heian-kyo, la capitale tranquille et paisible.
Le fruit également d'un autre travail, celui de la plume de l'auteur : une écriture ronde et belle, à l'image des calligraphies de l'époque, au vocabulaire évocateur et riche, qui réussit même à éviter mes effets trop appuyés.
Une belle histoire nous est contée, celle de Miyuki, la veuve d'un pêcheur chargé(e) d'approvisionner en brillantes et chatoyantes carpes les étangs de la capitale impériale.
[...] Miyuki avait laissé les villageois parler jusqu’au bout, lui conter la mort de son époux, enfin, ce qu’ils en savaient, très peu de chose en vérité, elle s’était contentée d’incliner la tête sur le côté comme si elle avait du mal à croire ce qu’ils lui disaient. Quand ils eurent terminé, elle poussa un cri étranglé et tomba.
[...] Les restes du pêcheur de carpes seraient brûlés sur un bûcher dressé à l’extérieur du village. Les os seraient retirés des braises en commençant par ceux des pieds et en finissant par ceux du crâne, et placés dans l’urne funéraire dans ce même ordre – ainsi épargnait-on au défunt l’inconfort et le ridicule de se retrouver la tête en bas.
Le départ depuis le petit village provincial pour livrer les dernières carpes pêchées, le rude trajet à travers la montagne enneigée, l'arrivée à la capitale au plus fort d'un concours de parfums ...
[...] – Tu sens ? chuchota-t-il à l’intention de son assistant. Kusakabe regarda autour de lui. [...]
– Si je sens quoi, sensei ?
– L’œuf. Enfin, il me semble.
– Le jaune ou le blanc ?
À Heian-kyo, Miyuki fera la rencontre du vieux Nagusa, noble intendant de la cour impériale, directeur du Bureau des Jardins et des Étangs.
[...] Nagusa, n’allait pas tarder à disparaître, il sentait que sa vie serait bientôt soufflée comme une chandelle qui papillote et s’éteint parce que, dans les profondeurs du Palais, un serviteur désireux de contempler la pleine lune a relevé un store et fait naître un filet d’air glacé et coupant qui ondule de couloir en couloir jusqu’à venir escamoter la petite flamme.
Une histoire et une écriture pleines de poésie, celle du monde flottant. Et le portrait d'une charmante dame de l'époque.
On regrette juste que tout cela soit un tout petit peu trop long, le temps sans doute de s'immerger dans les brumes de la culture nippone que Didier Decoin nous rend particulièrement accessible.
Pour celles et ceux qui aiment l'empire du soleil levant.
Le bureau des jardins et des étangs de la ville impériale commandait des carpes à Katsuro deux à trois fois par an pour les temples d'Heiankyo permettant aux habitants de son village,Shimae ,d'être exonéré de taxes .Seulement Katsuro meurt et les villageois vont pousser sa veuve ,Miyuki , à continuer à livrer les carpes à la cité impériale.Elle ,qui n'a jamais quitté son village va se lancer dans un long périple jonché de périls.Un bon roman.
Empire du Japon, XIIè siècle.
C'est un long voyage que s'apprête à entreprendre Miyuki. Pour une jeune femme qui n'a jamais quitté son village, la route vers Heiankyô peut sembler périlleuse, mais elle est prête à tout pour livrer les carpes promises par son mari au Bureau des jardins et des étangs. Car elle est seule désormais, depuis que Katsuro s'est noyé dans la Kusagawa. Le meilleur pêcheur du village n'est plus et sa veuve se fait un devoir d'honorer la commande de l'empereur. Semé d'embûches, son périple se fera pourtant dans la joie de parcourir les paysages et les chemins découverts avant elle par Katsuro, avec pour seule préoccupation de maintenir en vie les derniers poissons qu'il a pêchés. D'ailleurs l'esprit de son défunt mari l'accompagne partout où elle va. Miyuki peut sentir sa présence, sa protection, ses encouragements, ses caresses.
Roman historique qui nous transporte dans le Japon impérial du XIIè siècle, mais aussi roman d'amour, sensuel et poétique, et encore roman d'aventures qui raconte le difficile et lent voyage d'une femme portée par la fidélité à un homme et à la parole donnée, et aussi roman spirituel où l'on rencontre les esprits des défunts ou ceux des eaux, capables d'avaler l'âme des humains...Le bureau des jardins et des étangs est tout cela à la fois, et plus encore, c'est également le parcours initiatique de la jeune Miyuki, veuve trop tôt, et qui n'a jamais quitté son village que par les histoires de son défunt mari, une ode aux cinq sens où l'on entend chaque bruissement de la forêt, où l'on sent la délicatesse des parfums ou la puanteur de l'eau saumâtre, où l'on goûte la pulpe d'un kaki trop mûr, où l'on ressent la douceur des soieries, où l'on peut entrevoir un esprit et voir la beauté d'une femme cachée sous des haillons.
Un roman élégant, sensuel, délicat, presque un conte, à l'écriture ciselée, recherchée, d'une beauté toute japonaise. Une pépite.
Miyuki, une jeune paysanne japonaise, a la sensation de n'avoir vécu que deux ans. Une première année très longue - passée à charrier la bouse de vache - jusqu'à son mariage, suivie d'une seconde année merveilleuse qui s'est achevée avec la mort de son époux. Cet homme dont elle est ardemment éprise lui a transmis son amour pour les carpes koï, l'a initiée à l'art délicat de les capturer en douceur, les apaiser et les apprivoiser. C'est donc tout naturellement qu'elle est désignée par le chef du village pour livrer à la cour impériale la précieuse marchandise qui a coûté la vie à son mari. La jeune femme qui n'a jamais quitté son village, doit alors entreprendre un long voyage effrayant, plein de dangers... C'est ainsi que commence sa troisième année.
Suivre l'histoire de Miyuki, c'est plonger non seulement dans les eaux fraiches de la rivière Kusagawa, ou celles moins limpides des étangs sacrés, mais également dans le monde étrange du Japon ancien. Un monde de valeurs, de croyances et de traditions si singulières que la lecture se transforme elle aussi en voyage extraordinaire. Dans cet univers tout en contraste, le raffinement côtoie les moeurs les plus rudes, les odeurs nauséabondes se heurtent aux fragrances subtiles pour inviter le lecteur à un véritable dépaysement sensoriel et culturel !
Ce livre est un ravissement, un voyage initiatique au pays des parfums et des senteurs ... j'ai d'ailleurs plusieurs fois pensé au parfum de Suskind
Vivre des instants délicieux, palpitants et parfois angoissants dans l’Empire du Japon, au XIIe siècle, c’est ce que m’a offert la lecture du dernier roman de Didier Decoin : Le Bureau des Jardins et des Étangs.
Même si les personnages très attachants du roman captent l’attention, les véritables vedettes sont les carpes, personnalisées par l’auteur avec un amour et un sens de la description rarement égalés.
Ces carpes, Amakusa Miyuki – au Japon, le prénom vient toujours après le nom - doit s’en occuper car son mari, Katsuro, s’est noyé dans la rivière, la Kusagawa, alors qu’il devait en livrer à Heiankyõ, où réside l’empereur, afin d’agrémenter les bassins impériaux gérés par le Bureau des Jardins et des Étangs.
Miyuko se retrouve donc seule, elle qui s’était mariée par « intrusion nocturne ». Katsuro avait le double de son âge et sa présence, son amour l’accompagnent tout au long du livre, souvenirs délicieux d’une vie commune bien trop brève. L’auteur nous gratifie d’une magnifique séquence érotique après avoir présenté son héroïne : « Une féminité pure et infantile émanait de sa peau lisse et fraîche que Miyuki ponçait à la fiente de rossignol pour la blanchir davantage. »
À pied, avec une lourde et fragile charge sur les épaules, cette palanche qui supporte deux bacs contenant les carpes qu’il faut garder vivantes malgré tous les aléas d’un chemin semé d’embûches. Une halte dans une auberge, la Cabane de la Juste Rétribution, apprend à Miyuki le vrai travail de celles que l’on nomme « les empileuses de riz » et voilà qu’elle passe sa première nuit hors de chez elle.
Au fil des pages, les traditions, les croyances vivaces dans un pays où « huit cent mille dieux règnent », sont bien détaillées toujours avec précision. On apprend que « Le bouddhisme, dont l’influence était grandissante, tenait la mise à mort pour l’une des souillures dont il était difficile de se purifier. » À cette époque, le tanka est l’ancêtre du haïku. Chaque mot japonais utilisé est traduit et souvent expliqué en bas de page sans gêner la lecture.
Des détails incroyables, d’une finesse étonnante agrémentent un récit qui intrigue, surprend, angoisse parfois. Dans le domaine des senteurs, des parfums, le summum est atteint à Heiankyõ où Miyuki rencontre enfin Nagusa Watanabe, le Directeur du Bureau des Jardins et des Étangs.
J’ai découvert « la sapidité de l’eau - une saveur douce, légèrement alliacée, avec un arrière-goût de cèleri, de champignon… »
Miyuki aussi s’étonne : « … il lui sembla bien, en effet, qu’un parfum singulier montait de la partie basse de son corps. C’était une odeur tiède, fruitée, avec une légère acidité qui rappelait un peu l’astringence de la chair de kaki. »
Il faudrait citer encore tant d’expressions savoureuses, pleines de délicatesse et de finesse qui font de ce roman un voyage merveilleux.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !