Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Simon Parcot est écrivain et philosophe. L'année de ses vingt ans, un drame l'envoie sur les routes : il part sur les chemins de Compostelle et de Stevenson en soli taire, marche en Himalaya puis revient en France vivre dans la vallée sauvage du Vénéon (Oisans). La montagne et son univers lui inspirent Le Bord du monde est vertical, son premier roman.
Un huis-clos glaçant en pleine montagne.
Et un personnage central, la Grande : un sommet jamais atteint, toujours vierge de la présence des hommes, protégé par une paroi à la verticale.
Dans la vallée des Glaces, la « Cordée » se met en route pour réparer une ligne électrique au Reculoir, dernier refuge avant la Grande.
« La Cordée, c'est deux chiens, une femme et trois hommes : Zéphyr, Moïra, Ysé, Vik, Gaspard et Solal ; six silhouettes qui tentent de se frayer un passage dans les endroits les plus escarpés de la vallée, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il glace. C'est un vaisseau précaire, une avant-garde d'humanité en ces territoires lunaires à laquelle les habitants font appel pour effectuer les besognes quotidiennes - qui se transforment vite, à cette altitude, en de périlleuses aventures. »
Les conditions sont dures : tempête, vent et neige. Tous craignent que Gaspard poursuive la montée jusqu’au bout. Et peut-être même au-delà, vers la Grande qui l’aimante et l’attire irrésistiblement.
Dans cette ascension impossible, Gaspard embarque Solal.
Un jeune homme épris des plaisirs de la vie, en contraste avec les aspirations métaphysiques de Gaspard. Et pourtant, ils se comprennent intuitivement.
Si on aime les réflexions sur le sens de la vie, de la mort, la recherche de l’absolu, la nature sauvage, on apprécie infiniment ce roman percutant. Sinon….
Heureusement je fais partie de la première catégorie.
J’ai aimé cette belle image entre homme et montagne : se vaincre soi-même pour ensuite vaincre la paroi de la Grande.
« Si on le suit, gravir la Grande, ce serait nous gravir nous-même, aller chercher en nous-même, par-delà les illusions, les traumas et les peurs, notre vérité et notre essence. (…) si le sommet de la Grande est la métaphore de notre quête intérieure, alors son sommet représenterait l’accomplissement définitif de cette quête, c'est-à-dire, selon mon interprétation, quelque chose comme « la perfection », la « libération », le « paradis », « l’éternité » ! »
Simon Parcot est écrivain et philosophe, amoureux de la montagne.
Un beau moment de lecture en sa compagnie.
Roman lu dans le cadre du Prix des lecteurs 2024.
Merci aux éditions « le livre de poche », pour ce premier et beau roman.
https://commelaplume.blogspot.com/
Premier roman d'Anthony Parcot , nature writting d'une expédition, tempête de neige, chien, cordé, ascension du mont Blanc, un texte fascinant, de beaux décors, de la poésie, de la tension et du mystère. Un livre court mais l'histoire et les personnages manquent de profondeur.
"Ici, les hommes se taisent car dehors, il n'y a pas de place pour la parole. Il n'y a que le vent, le gel, l'immensité des sommets qui imposent un silence brutal, le silence de l’hébétude, dans lequel on peut même rester toute sa vie."
Livre reçu dans le cadre du prix poche Relay x KitKat.
La quatrième de couverture m'avait happée. Cette histoire d'ascension dans un cadre hostile me paraissait prometteuse, d'autant plus que j'aime assez les huis clos.
L'histoire : Gaspard et Solal font partie de la même cordée, avec leurs compagnons et leurs chiens, ils doivent se rendre au reculoir, dernière étape avant le Bord du monde, afin de secourir le père Salomon privé d'électricité depuis quelques jours. Mais Gaspard, encouragé par le vieil homme, ne compte pas s'arrêter là et compte bien réussir l'impossible ascension du mur de glace.
C'est donc accompagné du jeune grimpeur qu'il se lance dans cette périlleuse aventure. Fortune et gloire seront-elles au bout du chemin?
Je me suis laissée portée par l'écriture fluide et je dois bien admettre avoir apprécié ma lecture, du moins jusqu'à la fin, qui elle, m'a complètement perdue. Je n'ai pas compris et c'est très frustrant. Quel message l'auteur a-t-il voulu passer? Il faut bien dire que ne suis pas très ouverte à ces fins "philosophiques" , j'ai toujours l'impression que l'analyse que j'en fais n'est pas forcément celle que l'auteur voulait faire passer. Mais là, rien, je ne sais pas où l'auteur a voulu en venir.
Donc si certains d'entre vous ont lu le livre et veulent bien m'expliquer, je vous en serais reconnaissante.
Je lis ce livre dans le cadre du prix du jury poche relais kit kat.
Une ascension compliqué sur la "Grande" une montagne où personne ne revient . Ce roman évoque la relation à l'autre, l'amitié, l'amour, la peur de se perdre, de mourir mais aussi le dépassement de soi dans cette aventure vertigineuse où se mêlent rêves, folies, croyances
Ce monde abrupt, lisse, froid, obscur est mis en lumière par les moments de poésie
"Regarde mes yeux bleu-gris
et tu verras l'étendue blanche
de ma mélancolie"
Une belle traversée riche de sens, avec une écriture riche et légère à la fois. Un petit livre qui nous transporte au delà de nos peurs.
Merci pour ce voyage, un roman puissant.
J’ai déjà lu sur la haute montagne, des textes romancés, poétiques ; celui-ci a l’avantage de contenir en plus de la philosophie.
Deux chiens, une femme et trois hommes affrontent une tempête de neige pour rejoindre le Bord du monde, gigantesque montagne dont le sommet n’a jamais été atteint.
Une réflexion intime sur le désir et la mort, un récit de voyage, une cordée vers une quête mystique.
Un premier roman très travaillé et mystérieux où la réalité se mêle aux rêves, où il faut connaitre la mort pour apprécier la vie.
Pour les amoureux de la montagne et de l’absolu.
Dès les premières lignes la poésie est au rendez-vous. Ensuite on découvre la cordée avec les deux chiens à l’avant, puis Ysée en tête, suivie de Vik, Solal et Gaspard en dernier, le chef de cordée. Chacun a sa place et son rôle. On fait appel à eux pour des missions de sauvetage. Ils se déplacent en montagne, par tous les temps. En ce moment c’est l’hiver, la cordée avance doucement dans la neige ou sur la glace pour atteindre le chalet de Masha, La Tanière. Ils y passeront la nuit avant d’aller au Reculoir, une zone perdue au bout du monde. Leur mission est de rétablir le courant pour le père Salomon. Sur leur traineau se trouve le matériel nécessaire : des poteaux de bois et des câbles de rechange. Mais Gaspard cache une autre mission à ses compagnons de cordée. Il sait d'ores et déjà qui l’accompagnera ou pas dans la seconde partie du voyage. Son objectif est d’arriver au sommet de la Grande. Personne n’y est encore parvenu. Gaspard, comme beaucoup d'autres, a dû abandonner. Cette fois-ci le père Salomon a une idée pour l’aider dans sa quête qui prend alors une voie mystique.
Ce premier roman plonge le lecteur dans la nature, au cœur des montagnes enneigées. Vous aurez certainement envie de savoir si Gaspard arrivera au sommet.
Ce livre fait partie des 5 finaliste du Prix Hors Concours 2022. Rendez-vous lundi 28 novembre pour connaître le lauréat de cette année !
Le bord du monde est vertical, un titre octosyllabe rassurant et vertigineux à la fois. Une couverture toute en nuances, entre ombre et lumière, qui guide notre regard vers le sommet et nous invite à nous encorder à la suite de Moïra, Zéphir, Ysé, Gaspard, Solal et Vik
Les premières lignes de ce court roman sont formelles, le récit de cette aventure sera poétique ou ne sera pas. Avec détermination, la cordée remplit sa mission. Dans la glace et le froid, elle avance, un pas après l’autre. Dans les limites des hauteurs, c’est à travers les mystères de l’existence qu’elle se fraye un passage. Gaspard grimpe pour mettre de la distance avec sa vie et mieux y revenir ensuite, car « à la descente, tout est plus beau, plus gai et plus intense. ».
Les personnages sont résolument amarrés à une vie qu’ils éprouvent par tous leurs sens. Ils permettent à Simon Parcot de saisir la fatigue et la peur, la beauté et la douceur.
Assuré par la corde d’une écriture singulière et minutieuse, il mène son récit avec force et délicatesse, et nous offre un premier roman vibrant et énigmatique.
Une cordée initiatique !
Une déambulation vertigineuse !
Simon Parcot habite son roman. Des chemins de Compostelle et de Stevenson en solitaire, l’Himalaya puis la vallée sauvage du Vénéon, son premier roman est un périple riche de palpitations et de sens. Ici fusionne le charme fou de l’authenticité .
L’écriture est un rideau de neige. Sa force, une tasse de thé brûlante par grand froid. Sa fraternité, le regard de l’ami. L’histoire, la nature qui excelle.
« Le bord du monde est vertical » est d’ apprentissage et de ténacité. Au cœur de la vallée des glaces, c’est l’hiver, la rudesse et l’austérité. Pas dans la neige glacée, la Cordée assigne la solidarité, l’entraide, le secours et la débrouillardise. Cordée toute de concorde, gestuelle millimétrée, deux chiens Maïra et Zéphir, Ysé, la seule femme et trois hommes, Gaspard (le patriarche) Vik, et Solal l’impétrant et le pur. Ils avancent à l’aveugle dans cette tempête de neige, rejoindre le Reculoir, l’ultime hameau perché sur les cimes. Plus d’électricité, le Père Salomon les attend.
« Ensemble, ils tissent des phrases, rassemblent les morceaux épars de l’expérience pour y déceler un sens, inventent les prémisses d’un nouveau monde, brodent du mythe à la surface du réel, mythes, qui, des siècles plus tard, deviendront histoires et se diront, ensuite, dans les écoles et les livres. »
Le Père Salomon conte le Graal des sommets, la Grande Mystique, la vénérable ascension , « roche et gel en guise de ciel : voici la Montagne sans sommet, voici le Bord vertical du monde. »
Gaspard est fébrile, impatient. Il écoute les dires du Père Salomon, l’escompte hyperbolique du futur, et sait qu’il va tenter cette quête, edelweiss utopique, perles du ciel, quartz-à-âmes, les bijoux des anges . Gaspard va partir. Avec lui, Solal, inexpérimenté, vaillant mais inquiet. Fragile dans cette ascension qui ne cède rien aux gerçures sur les mains et aux risques, épreuves et endurance.
« Quoi ! Le Gamin ? Il manque d’expérience, tu vas le terrifier…. Il fera un compagnon de cordée idéal… - Mais sache que s’il arrive la moindre chose au Gamin, la moindre rayure de pierre sur le casque, tu mettras plus les pieds sur ce parquet et tu goûteras plus jamais au brûle-gorge. »
Le récit enfle crescendo, adrénaline fois mille, la neige poudreuse, le regard en bataille, berceau des émancipations. L’idéal à flanc de roche, l’effort assoiffe le rêve le plus insensé. Ce livre, toit du monde, concorde et alliance, souverain, est l’humanité faite homme.
Le lecteur (trice) rêve son propre sommet et fait sienne la gloire de cet écrin qui ensorcelle et œuvre à la transmutation. Ce futur grand classique qui acclame le choix est dévorant de libre-arbitre. Son halo est le vaste du monde. Céleste et grandiose il est un hymne à la liberté, au courage, « Par nous l’univers se teste, se déploie et s’essaie ».
Essentialiste, pétri de camaraderie, « Le Bord du monde est vertical » est le macrocosme. Un livre viril et poignant, une bouffée d’oxygène. Publié par les majeures Éditions Le Mot et reste. En lice pour le prix Hors Concours des éditions indépendantes.
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