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Le but est, dans une perspective spéculative, de décrire notre expérience.
Décrire par exemple un après-midi dans un jardin : distinguer différents facteurs, des êtres, des événements, une lumière singulière, analyser aussi le corps du sujet tel qu'il est ressenti, examiner la position même du sujet, retracer la façon dont se déploient l'espace et le temps, enfin rendre compte de la possibilité de cette description en interrogeant le rapport entre le langage et le sensible.
Cette description ne se réduit pas à une phénoménologie du perçu. Elle a une portée spéculative parce qu'elle fait entièrement l'économie de l'hypothèse d'un sujet conscient auquel le monde serait donné à travers ses « vécus ». En même temps, elle cherche à situer la subjectivité en montrant quelle est sa position exacte dans le champ de l'expérience. Le problème de fond est « cosmologique » : il s'agit de penser la coexistence des êtres et des événements sur un même plan d'expérience.
Pour mener à bien un tel projet, cet Essai s'appuie un schème conceptuel emprunté à la cosmologie de Whitehead et à l'ontologie du dernier Merleau-Ponty. Il ne s'agit pas d'histoire de la philosophie mais bien, en reprenant les concepts de ces deux philosophes et en montrant leur complémentarité, de thématiser autrement notre expérience.
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