Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Si la mort du père est le premier mort d'un fils, que représente la disparition d'une mère ? Sa fin est autre ; elle n'intéresse nullement notre identité, notre état de conscience. Cela remonte plus loin ; très loin dans les abîmes et le silence. Jusqu'au premier battement de coeur. Elle, disparue, nous entrons dans le temps de la mort réelle ; de la mort sensible. Nous mourons aussi de son corps ; de sa source à notre commencement. Ce qui disparaît alors, au-delà du secret, du corps inséparable, c'est ce qui, en nous, jamais ne cède : le rêve et la douceur ; un premier pas, les premiers mots ; le pain chaud et les caresses. Notre seule volonté d'enfance.
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