Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Marguerite Yourcenar rédige Le Labyrinthe du monde pour se ressaisir, pour se construire. Dans cette trilogie, l''auteure ne parle pas de soi-même comme c''est le cas dans la plupart des écritures du moi. Elle remonte le fil du temps pour se chercher, à travers les siècles, un visage, une identité. Si Marguerite Yourcenar ne se révèle pas dans son autobiographie, c''est qu''elle n''a pas de moi à révéler. Elle a entrepris ce projet pour se créer un moi. Dans cette "autobiographie familiale", l''écrivaine essaie de trouver un certain dénominateur commun entre les personnes dont elle évoque la vie et elle-même. Mais elle s''est rendu finalement compte que toutes les similitudes qui peuvent se trouver entre ces personnes et elle "cessent d''être autre chose que des ressemblances telles qu''il y en a entre toutes les créatures ayant existé". Cette découverte a amené l''autobiographe à rejeter son petit moi pour se créer un moi qui englobe toutes les créatures, un "moi universel". Ce faisant, Yourcenar a ouvert toute grande la voie à ses successeurs pour s''initier à ce qu''on peut désormais appeler "L''autobiographie impersonnelle".
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