80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À l'instar de Déserts, le premier livre de P.N.A. Handschin, on peut dire que L'Aurore est l'envers d'un décor, est inhabitable ou aussi que c'est une machine-outil à creuser des abîmes. Mais, à la différence de Déserts, il s'agit moins ici de la remise en jeu de toute identité que d'une course effrénée à travers l'Histoire, au milieu de ses acteurs et de ses figurants, de ses victimes et de ses bourreaux, d'une glissade radicale qu'organise une syntaxe poussée à son extrême logique grâce à quoi les temps et les lieux s'échangent à une vitesse telle que le sens en est littéralement expulsé.
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