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«"Ce livre essentiel, le seul livre vrai, un grand écrivain n'a pas, dans le sens courant, à l'inventer puisqu'il existe déjà en chacun de nous, mais à le traduire. Le devoir et la tâche d'un écrivain sont ceux d'un traducteur." Ces lignes souvent citées sont écrites par Marcel Proust dans le dernier tome de son immense construction, Le temps retrouvé. Elles ne sont pas exactement faciles à interpréter, et l'on a souvent été tenté d'y voir l'expression d'une croyance plus ou moins mystique dans la permanence d'un au-delà de la mort qui viendrait hanter les vivants, ou d'une adhésion à ce qu'on a appelé des tentations spiritualistes voire carrément spirites, ou encore d'une philosophie idéaliste. On peut aussi y lire une véritable "religion de l'art", et de la littérature en particulier.
Et tant d'autres, poètes, essayistes, romanciers, qui ont ressenti l'urgence d'ouvrir les yeux, ou comme disait Huxley, reprenant William Blake, d'ouvrir les "Portes de la perception". C'est le parcours que je me propose d'explorer à travers des oeuvres en apparence éloignées les unes des autres, et même hétérogènes, mais, selon moi, mues par une préoccupation analogue. J'espère qu'on acceptera d'accompagner mon cheminement hasardeux, et convaincu, voire obstiné».
Jean-Yves Pouilloux.
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