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Bien qu'il soit né à Tournai (le 16 juillet 1855), Georges Rodenbach a passé toute son enfance et son adolescence à Gand, la ville natale de Maurice Maeterlinck, de Charles Van Leberghe, de Grégoire Le Roy ou encore de Jean Ray. Et c'est à l'université de Gand qu'il a mené à bien ses études de droit avant de s'inscrire au barreau et, en 1880, de donner au quotidien francophone gantois La Flandre libérale ses premiers articles de critique littéraire. A cette époque, il devait confier à Emile Verhaeren que "faire de la littérature en Belgique" est à la fois "inutile et impossible". Après avoir édité plusieurs recueils de poésie, il s'est tourné vers le journalisme. Dès lors, il allait renoncer au barreau pour vivre de sa plume. En 1889, il a publié à la Librairie Moderne à Paris son premier roman, L'Art en exil qui n'est autre que la refonte, sous un nouveau titre, de deux oeuvres antérieures : La vie morte qui a paru en feuilleton dans L'Indépendance belge et L'amour en exil qui a paru, lui, dans La Revue de Paris et de Saint-Pétersbourg. A mi-chemin entre la confession romantique, l'autobiographie naturaliste et le récit symboliste, L'Art en exil exprime sans détour la pensée profonde de Georges Rodenbach pour qui l'artiste, ballotté entre la solitude et la déchéance, est par excellence l'homme des "crises sublimes".
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