Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
New-York. Les valeurs du Dow Jones sont en chute libre, provoquant une perte de plus de 1000 milliards de dollars, avant de subir une remontée tout aussi spectaculaire. Tous les regards se tournent aussitôt vers Mary Striker, tradeuse pour le Groupe Winch, considérée responsable de ce qui apparaît comme une manipulation de cours sans précédent sur lequel le FBI et la SEC s'empressent d'enquêter.
Yucatan. Cet incident n'est pas fait pour arranger les affaires de Largo. Il ignore encore ces faits lorsqu'il se présente au forum de Talos en compagnie de Cathy Blackman afin de lever des fonds pour la Winch Fondation for War Children. Ces soudaines accusations, que de véhémentes manifestations enveniment, surviennent alors qu'il se prépare à prendre de lourdes décisions pour l'avenir de son Groupe.
De Saint Pétersbourg à Tulum. Largo affronte un nouveau péril : les maitres occultes de la finance internationale. Aux commandes de cette histoire, un nouveau tandem : Philippe Francq dont la maitrise graphique est plus époustouflante que jamais, et Éric Giacometti qui relève brillamment le défi de succéder au scénario, à l'immense Jean Van Hamme.
Nouvel album de haute volée, « L'Étoile du matin » sublime l'esprit de la série.
Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
Une soirée de lancement sous le signe du W
J'ai un peu moins accroché que pour les tomes précédents; Les images sont toujours belles mais le scénario est un peu confus pour moi...La série a changé de scénariste, qui a travaillé dans la finance et l'on se perd en acronymes traduits de l'américain... Le moins bon tome depuis le début... Déçue!
Pari gagné avec ce nouvel opus. E Giacometti offre un scénario haletant dans le milieu de la finance de l'ombre. Il revient aux fondamentaux de la série. Il y a de l'action, de la pédagogie. C'est très construit et très documenté. L'ancrage de cette histoire dans des thématiques actuelles permet de renouveler de manière efficace l'univers du personnage. Le trait de Philippe Francq est au sommet de son art. Les planches sont lumineuses, variées et le tout forme un équilibre parfait. Une belle surprise donc.
EDU
Un crash boursier fait peser de lourds soupçons sur Largo Winch. L'ombre d'un complot plane sur le groupe W...
C'est le premier Largo Winch du nouveau scénariste Eric Giacometti qui remplace Jean Van Hamme, créateur de la série. L'esprit de celle-ci ne perd pas au change. On y retrouve les ingrédients qui ont fait son succès et qui font, qu'à titre personnel, je me délecte des aventures de ce milliardaire atypique, plus baroudeur que milliardaire d'ailleurs.
Action, Finances, aventure se situent en différents points du globe: cette BD a parfois des airs de James Bond, l'humour en plus.
A noter que Silky, la pilote de l'avion privé de Largo, lesbienne croqueuse de femmes qui s'ingéniait à piquer toutes les conquêtes potentielles de Simon Ovronnaz, n'apparaît plus. Dommage mais peut-être n'est-ce sue provisoire.
Bref, vous pouvez y aller les yeux fermés.
Je fais partie de cette génération qui a découvert la BD Largo Winch grâce à la série TV belgo-canado-française diffusée en 2001 sur M6. Largo était alors incarné par Paolo Seganti, dont le visage et le physique collaient parfaitement au héros de Van Hamme et Francq. Au cinéma, c'est Tomer Sisley, plus brun et typé qui devient Largo en 2008 et 2011. La BD a été toujours été une source d'inspiration pour le cinéma et la télévision, et c'est tout un nouveau lectorat qui découvre ainsi les personnages créés par Van Hamme. Un échange gagnant/gagnant.
J'ai été intriguée par les propos du nouveau scénariste, Eric Giacometti, journaliste économique et romancier, lors de la soirée de lancement : "La Bourse aujourd'hui, ce sont des algorithmes. Des robots. Le trader à la Leonardo Di Caprio dans Le Loup de Wall Street, c'est terminé."
Encore faut-il rendre intelligible, compréhensible aux néophytes ces systèmes très complexes. Quand le Dow Jones chute brutalement, qu'est-ce que ça veut dire ? Pourquoi et comment ? Qui contrôlent ces super-robots émetteurs d'ordres financiers ? Giacometti parvient à vulgariser toutes ces notions en donnant des exemples concrets qui sont réellement arrivés (les subprimes etc). Un monde passionnant à découvrir qui rejoint les interrogations des héros de la saga Terminator : faut-il avoir peur des machines ? Autant d'interrogations très actuelles qui contrastent avec l'image glamour de Largo Winch. Giacometti et Francq ont eu l'intelligence de donner une profondeur et une vraie réflexion au fils de Nerio.
Sans vous dévoiler l'intrigue, c'est sans doute la 1ère fois qu'un patron milliardaire se soucie à ce point de ses salariés, des fermetures d'usines et évoque même le devoir moral d'être fiscalement responsable. C'est la révolution tout en restant dans l'univers connu de Largo Winch. L'intrigue est très prenante, on lit l'album d'une traite, avec un suspense haletant en fin de lecture. Hâte de lire la suite !
Largo Winch change de scénariste et ce n’est pas rien de se passer de son créateur, Jean Van Hamme. Comme tout lecteur de la saga, même si j’avoue ne pas avoir lu l’intégralité des albums, j’étais donc un peu sceptique : changer d’auteur, après 20 albums qui ont imposé un personnage et un univers très définis et référencés, c’est quand même un vrai bouleversement qui peut légitimement inquiéter.
Et pourtant... Giacometti nous ramène d’emblée en territoire connu, et avec maestria !
Dès les premières pages, on retrouve les intrigues croisées, le rythme soutenu et l’efficacité qui caractérisent la série. Giacometti, ancien journaliste économique mais également auteur de thrillers, parvient à garder la même tension que l’on soit dans des scènes d’action ou qu’il s’agisse de magouilles financières. Cerise sur le gâteau, l’album peut aussi se lire comme une source d’infos sur la face cachée de la Bourse et des transactions financières.
Côté dessin, tout a déjà été dit sur le perfectionnisme de Francq, mais tant pis, il faut quand même le marteler : c’est magnifique, impeccable, rien n’est laissé au hasard et le plaisir qu’on a à basculer d’une ambiance à une autre est constant. Je ne trahirai pas trop les lieux représentés au cours du récit – Largo voyage beaucoup, comme à son habitude – mais il y a un travail exceptionnel sur les couleurs chaudes et froides qui est un vrai régal visuel (bravo à Bertrand Denoulet, Philippe Francq et Yoann Guillo).
L’Etoile du Matin donne envie de se replonger dans les albums précédents, d’autant qu’il reprend le récit exactement dans la continuité de « 20 secondes », mais on a aussi hâte, dès la dernière case lue, de vite découvrir le prochain album, tant la collaboration Francq/Giacometti s’impose déjà comme une réussite.
On ne me l’aurait pas dit, je ne l’aurais pas deviné… D’ailleurs, on ne me l’a pas dit ! Largo Winch a (de nouveau) perdu son père. En effet, en arrivant à la sympathique (et bien pourvue en éclairs au chocolat et autre délicieux petits fours) soirée de lancement de ce 21ème tome des aventures du « milliardaire au grand cœur », je remarquai sur le visuel de la couverture affichée un peu partout que le nom de Van Hamme avait été remplacé par celui de Giacometti, Éric de son prénom. Contrairement au premier épisode : « L’Héritier » où Nério Winch mourrait en laissant Largo orphelin, multi-milliardairement riche certes, mais orphelin tout de même, cette fois-ci, son deuxième papa, Philippe Francq (son excellent dessinateur) lui en a trouvé un nouveau, et un très bon, qui plus est. Il s’agit d’un auteur de romans policiers à succès qui fut, accessoirement, journaliste économique pour Le Parisien.
Résultat : On ne me l’aurait pas dit… Je ne l’aurais pas deviné…
La transition - toujours plus délicate quand on change un scénariste que lorsqu’il s’agit d’un nouveau dessinateur - se fait donc tout en douceur. Enfin, c’est du Largo Winch, en douceur certes, mais avec de l’action.
Sans être « fan » de cette série (je n’aime pas trop ce terme, à part si l’on me parle des Beatles ou du Liverpool Football Club), je l’apprécie énormément et la suis avec assiduité. Eh bien je dois avouer que la façon dont est traité ce nouveau tome est un réel soulagement.
D’abord, comme le rappellent les deux (nouveaux) compères au fil des interviews, il fallait poursuivre et clôturer l’aventure précédente (le diptyque Chassé-croisé et 20 secondes) scénarisée par Jean Van Hamme et qui se terminait sur un « à suivre » un poil inquiétant. Aussitôt dit… Ce nouvel épisode débute donc quelques mois après les évènements de Londres et l’on y retrouve Largo et Simon en train d’essayer de débusquer celui qui se cachait derrière l’attentat manqué contre la tour londonienne du Groupe W. Voilà pour le début.
Ensuite, on peut dire que Giacometti a bien bossé son sujet. Car oui, tous les éléments d’un bon Largo son présents sans pour autant être hors de propos. En effet, il n’est pas rare de voir des auteurs reprendre une série à succès et se perdre en hommages et autres clins-d ’œil à l’auteur précédent. Giacometti évite cet écueil tout en disséminant les ingrédients auxquels nous sommes habitués : Les amis, Simon et Freddy, les jolies (sublimes et sexy) femmes qui en veulent à Largo, le Big Board du Groupe W, les flashbacks avec Nério Winch, un orientalisme assumé, un contexte réaliste (forum économique et Anonymous), de l’action (des meurtres gratuits ou pas, des avions qui arrivent à point), la banque de Vaduz (la fameuse Zukunft Ansalt), des trahisons et, last but not least, un bon cliffhanger final… Le tout parfaitement intégré à un scénario très bien documenté (saint-Van-Hamme n’est pas loin !) faisant la part belle à l’Economie et la Finance en allant fouiller du côté du Trading Haute Fréquence, des ordinateurs et autres algorithmes qui prennent toujours plus de place dans nos vies.
Côté graphisme, que dire ? Que Philippe Francq est un orfèvre de la Bande Dessinée, que chacune de ses planches est un trésor d’harmonie, que son trait est précis, ses cadrages millimétrés et que ses compositions frôlent la perfection ? Mais bon, vous le saviez déjà, non ? Les couleurs sont également à tomber. Bien que traitées numériquement, elles gardent un aspect « BD » tout en renforçant le côté réaliste du trait de Francq. C’est d’autant plus appréciable qu’aujourd’hui, nombre de bandes dessinées (je ne citerai pas de noms…) qui paraissent sont colorisées (et même dessinées) à la va-vite, faisant regretter le bon vieux temps des aplats de Tintin ou d’Astérix…
Bref, si vous aimez Largo Winch, il est plus que probable que, comme moi, non seulement vous appréciez ce tome 21, mais, qu’en plus, il vous rassure sur l’avenir de la série. Bienvenue monsieur Giacometti !
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