Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
Une soirée de lancement sous le signe du W
Le Centile d'Or, ce sont les cent milliardaires les plus puissants de la planète. Parmi ceux-là, Largo Winch et Jarod Manskin embarqués dans une fusée, rêve de gosse de Jarod qui file dans l'espace. Ils reprennent difficilement leurs esprits à 100 km au-dessus de la Terre. en cause le sabotage par We Blue, une organisation éco-terroriste, qui essaye de débarrasser la planète de tous les puissants pollueurs, Jarod et Largo en premier.
Un excellent opus qui évoque des problèmes actuels comme l'exploitation d'enfants dans des mines, les profits outranciers que génère l'extraction des minerais rares utilisés dans les nouvelles technologies , le tourisme spatial des milliardaires et bien sûr l'amitié. J'ai beaucoup aimé.
Une panne d'oxygène provoquée par le groupe éco-terroriste We Blue et voilà Largo et Jarod Manskind inconscients dans la navette Asteria à plus de 100km au-dessus de la Terre. Comment vont s'en tirer les deux milliardaires ?
Suite et fin du diptyque commencé avec "La frontière de la nuit", ce tome 24 met Largo Winch face à ses responsabilités éthiques. Une mine indonésienne très convoitée et des conditions de travail épouvantables sont au cœur de la problématique...alors que Manskind (sorte d'Elon Musk en moins terrifiant) veut présenter son nouveau projet au Centile d'or qui regroupe les 1% les plus fortunés de la planète... Joue-t-il un double jeu ?
Le virage opéré par la série depuis quelque temps déjà se renforce avec ce tome. Largo Winch, le riche humaniste, devient le millionnaire dont rêve la société d'aujourd'hui: soucieux du bien-être de ses employés, partageur des gains, partisan de la dépollution et attentif à l'héritage laissé aux générations futures. Eric Giacometti livre une vision politique à travers ce héros emblématique.
Philippe Francq dessine Largo Winch depuis le début (2013) avec la même précision. Je trouve ça parfois un peu trop papier glacé, lisse et froid mais ça reste du grand spectacle, du cinéma d'action hollywoodien donc ça passe.
"Le Centile d'or" est un bon Largo, avec un héros bien ancré dans son temps. Le lecteur (presque) fidèle que je suis aimerait le voir davantage concerné par des problématiques plus terre à terre, l'amour par exemple, le rendre plus humain en somme.
Un nouveau scénariste talentueux pour ce nouvel opus du patron le plus sexy de la bande dessinée: Largo Winch! Homme idéal, beau, riche et bienveillant, il découvre ici avec horreur qu'une de ses filiales emploie illégalement des enfants! Son sang ne fait qu'un tour, il décide de changer tout cela mais va inévitablement se heurter à des réticences et à de vrais ordures!
Des dessins somptueux et plus apaisés du merveilleux Philippe Franq, magicien du crayon, des couleurs toujours éblouissantes au service de l'action. Un Largo plus réaliste, plus conscient de l'urgence écologique, plus responsable, j'ai même envie de dire plus mature (mais qui suis-je pour le juger? Une lectrice et les lectrices ont tous les droits, non?). J'ai adoré ce premier tome d'un dyptique dont j'attends la suite avec impatience!
Largo Winch, un personnage à la longévité exceptionnelle… Pensé dès 1973 par Jean Van Hamme, apparu en BD en 1990 avec Philippe Francq, 23 tomes plus tard, le monde a bien changé et il était peut-être temps de faire basculer Largo dans un nouveau monde.
Tel est l’objectif me semble t-il de ce nouveau diptyque inauguré par cet album. Un récit attaché à l’actualité, une volonté de changer un peu l’image du personnage et d’ancrer la série dans un nouveau modèle. Avec un Largo qui sort des enfants qui travaillent dans une mine d’étain lui appartenant, un Largo qui veut prendre en compte les enjeux écologiques, sociaux et éthiques et qui souhaite investir dans les secteurs innovants. Le voilà confronté au couple Manskind bien plus en avance dans l’industrie spatiale, sorte d’Elon Musk en plus pervers.
Deux intrigues s’imbriquent. La lecture est fluide, agréable et la fin de ce tome nous promet une suite haletante. Que dire du dessin de Francq ? Je le trouve plus allégé, plus lisible, plus élégant…
Au final un tome plutôt réussi qui inaugure une nouvelle ère pour Largo Winch. Une évolution nécessaire pour cette série qui nous accompagne depuis longtemps maintenant.
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