L'archipel du docteur thomas

• Date de parution : 01/04/2009
• Editeur : Prise De Parole
• EAN : 9782894232354
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : (-)
• Collection : (-)
• Genre : Littérature française
• Thème : Romans Nouvelles Correspondance
• Prix littéraire(s) : (-)

Après le succès retentissant des «Litanies de l´Île-aux-Chiens» - qui les ont fait apprécier -, Françoise Enguehard nous ramène, une fois de plus, aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon. «L´archipel du docteur Thomas», son deuxième roman, s'ouvre sur la découverte d'une collection impressionnante de... Voir plus

Après le succès retentissant des «Litanies de l´Île-aux-Chiens» - qui les ont fait apprécier -, Françoise Enguehard nous ramène, une fois de plus, aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon. «L´archipel du docteur Thomas», son deuxième roman, s'ouvre sur la découverte d'une collection impressionnante de photographies datant du début du XXe siècle. Deux complices, un architecte et une jeune étudiante, entreprennent le beau labeur de faire connaître et valoir cette collection de photos. Celle-ci constitue non seulement un témoignage unique de la vie à l'époque à l'île, mais elle est une porte d'entrée sur la vie et la carrière du mystérieux docteur Thomas.
Une écriture poétique, envoûtante. Et une manière de parler des îles qui exerce encore une fois son pouvoir d´attraction.

EXTRAIT:
«Devant lui, au ras des vagues qui murmuraient leur mélancolie sans fin, il apercevait la lueur du phare de l´île Verte, devinait la faible lumière d´un village de la côte de Terre-Neuve et, dans cette lente renaissance de son corps aux axes de la terre, il lui semblait aborder au premier jour du monde.
Au bout d´un moment, il fermait les yeux, enfonçait les doigts dans le sable fin - froid en surface mais qui cachait encore, dès qu´il creusait un peu, la délicieuse chaleur du soleil de l´après-midi -, et, dans le contraste étonnant qui s´imprimait au creux de sa main, il ressentait jusqu´au plus profond de lui son attachement à ce coin du monde. Le jour pouvait se lever, le soleil briller, il pouvait lui, rester là, partir, revenir dans cent ans, dans mille ans, la chaleur contenue dans ces grains de sable l´attendrait, fidèle et indifférente à la fois.»