Dix lectures indispensables qui ont marqué l'année : à lire ou à offrir sans hésiter !
L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce cinquième tome couvre les années 1992-1994.
Dix lectures indispensables qui ont marqué l'année : à lire ou à offrir sans hésiter !
On ne peut que mettre 5 étoiles à ce roman graphique déjà classique.
Comment vais-je faire pour attendre le 6ème tome ?
Comme d'habitude, encore plus que d'habitude, un suspense intenable surgit à la dernière page.
Le quatrième tome s'achevait par le rapt de Fadi, le petit frère de Riad, par leur père.
Il va être question ici de cette terrible absence, cette insoutenable inquiétude.
Mais la vie continue et Riad entre en troisième. Il est toujours aussi peu populaire, il envie les "dominants" et il regarde les filles.
Et puis, cela sera la grande découverte des bandes-dessinées.
Toujours la critique des religions, la culpabilité, les difficultés à se faire une place et la pression de la société.
Des dessins, des dialogues, des "bulles" toujours aussi réalistes et qui illustrent si bien ce quotidien des années 90 teinté de pessimisme.
Alors Riad, on peut t'appeler comme cela maintenant qu'on te connait depuis si petit avec tes failles, il va falloir le publier ce sixième tome.
Tu ne peux pas nous laisser comme cela dans l'incertitude et puis on voudrait te voir enfin un petit plus heureux.
Allez dépêche toi.
Ce tome est celui des superstitions et croyances en tout genre et c'est aussi le tome qui m'a le moins intéressée.
Le père qui cumulé déjà beaucoup de tares : raciste, schizophrène, islamiste en gestation, on peut désormais ajouté Homophobe et Criminel.
La mère qui comme elle le dit à mis 20 ans à se réveiller, se tourne dans ce tome vers sa religion, après avoir affirmé qu'elle n'était pas croyante au départ (tiens ça me rappelle quelqu'un), c'est partie pour toute les arnaques : voyance et pèlerinage à Lourdes (C'est bien de montrer que ce genre de chose ont de l'emprise que sur les gens désespérés et malheureux).
Sinon les enfants s'en prennent plein la tête, entre l'âge ingrat de l'adolescence et un père enleveur d'enfant parti en Syrie mais dont l'ombre menaçante plante sur eux et leur mère qui se débat avec la justice et qui tient des propos raciste envers le père devant ses enfants ( à moitié arabe).
Il y a globalement un sentiment de malaise à la lecture de ce livre, c'est criant de vérité du coup on a un peu l'impression d'être un voyeur. Il y a quelque chose de très intrusif.
Quant au clap de fin, ça me semble complétement rocambolesque que le père change d'avis en 2 secondes, ça metonnerai qu'il tienne parole (mais après tout, la logique et la raison sont loin de le caractériser, alors tout est possible avec la schizophrénie).
Quelle vie empêchée !!!
On peut comprendre cette obsession pour l'âge de l'adolescence ! J'espère qu'il va vite trouver son Annaïck et s'éloigner de Platon !?
Son père va-t-il finir par ressentir un peu de culpabilité ?
#Les cahiers d'Esther
#Les beaux gosses
#Retour au collège
#La vie secrète des jeunes
Et même
#Le manuel du puceau
#Jacky au Royaume des filles
S il y avait bien une bande dessinée que j’espérais avoir au pied du sapin de Noël, c’était le cinquième tome de l’Arabe du futur. Comme j’ai été très sage, le Père Noël a exaucé ma demande !
Couverture du livre « L'Arabe du futur T.5 ; une jeunesse au Moyen-Orient (1992-1994) » de Riad Sattouf aux éditions Allary
Riad Sattouf m’avait laissée à la fin du tome 4 avec l’envie d’avoir au plus vite le tome 5 ! C’est inhumain de faire cela à un lecteur ! Finir sur un tel événement et faire patienter pendant un an, c’est digne de la torture !
Enfin, en ouvrant le tome 5, je retrouvais ce cher Riad, sa famille avec les problèmes de presque toutes les familles et cette fois, j’ai plongé dans l’adolescence du jeune Riad. Premiers émois, les études, les premiers choix à faire, la place au sein de la famille, tels sont les événements qui jalonnent ce nouveau tome – je ne vous en dis pas plus, surtout si vous n’avez pas lu les tomes précédents. Bien évidemment, Riad Sattouf a toujours le trait vif et l’humour grinçant et ça j’adore !
En revanche, Monsieur Sattouf, c’est encore une fois inadmissible de nous laisser patienter autant avant de lire le tome 6 ! Au moins, le Père Noël sait déjà ce qu’il peut me prendre pour me faire plaisir l’an prochain !!!
En résumé: Fan !
Humour grinçant....comme on peut attendre de l’auteur d’une autre BD” Brutal”.on aime inconditionnellement.
Riad Sattouf continue la chronique de son enfance. Cet épisode est un peu plus sombre que les précédents. Riad arrive à l'adolescence : l'âge des premiers amours, platoniques ; celui où l'on quitte le collège pour le lycée ; le temps des idées noires ; et surtout, pour l'auteur, le conflit familial. Le père est rentré en Syrie, emmenant avec lui le petit frère, Fadi, que toute la famille veut faire revenir en France ; mais les démarches sont longues...
J'ai beaucoup aimé les quatre premiers tomes. J'ai été encore plus touché par ce cinquième : quand un ado ne parvient plus à nommer son père "papa" mais seulement "le père Satouff"...
Il y avait dans les premiers tomes une sorte de détachement : l'auteur portait en quelque sorte un regard extérieur, en recul, sur son enfance. La fin du tome 4 marquait une bascule : le départ du père, enlevant le 3ème fils, plongeait Riad dans le conflit familial.
Dans le tome 5, l'enfance est terminée. Le gamin n'en a peut-être pas envie, mais il s'implique aux côtés de sa mère, pour retrouver le petit frère plus que contre le père. Cela au tout début de l'adolescence, un moment où il y a la vie que l'on rêve (ou qu'on cauchemarde), et celle, très différente, que l'on vit. Le dessin, qui a gardé toute sa pureté, montre bien ces deux dimensions (fond blanc pour la réalité, fond rouge pour le reste). L'auteur semble plus impliqué dans son texte, moins observateur et plus acteur.
Textes et dessins constituent un assemblage réussi de transparence et de pudeur : Riad Sattouf nous dit beaucoup, sans doute pas tout, et le fait avec pudeur. Le lecteur n'a jamais le sentiment de devenir voyeur.
Bref, un album fort, sur une période sans doute difficile de la vie du dessinateur. Excellemment réussi !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/11/27/larabe-du-futur-5-riad-sattouf-allary-editions-fort-et-excellent/
On ne présente plus cette autobiographie racontée façon BD. On n'a plus la surprise du dessin, du style mais il n'empêche quand on commence... on devient accro.
En cette période difficile j'ai réussi a trouver une librairie indépendante (j'y tenais) pour l'acheter. Alors le jour où j'ai pu le récupérer je ne l'ai pas lu, je l'ai regardé comme un trophée mon livre.
Le lendemain quand je l'ai commencé je me suis efforcée de le lire à petites doses pour faire durer le plaisir. Un vrai bonheur. Certes l'histoire n'est pas toujours très gaie mais Riad Sattouf nous en met de nouveau plein la vue avec ses traits d'humour, ses descriptions autour des personnages, des situations. C'est dense, prenant. Je ne vous raconte rien du déroulement de l'histoire, le quatrième de couverture et là pour ça.
Bref si vous ne connaissez pas précipitez vous chez votre libraire et achetez le 1, puis la suite !
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