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L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce deuxième tome couvre les années 1984-1985.
Je n'ai pas attendu plus d'une semaine après le tome 1 pour me lancer dans la lecture du Tome 2.
L'ambiance est moins angoissante ; comme quoi, on s'habitue à tout.
Après les vacances passées en Bretagne, Riad, a son grand désarroi, retourne en Syrie.
La grande nouveauté c'est l'école : chant à la gloire d'Hafez Al-Assad, la maîtresse à l'air gentille mais elle cogne, cogne et recogne et la cour de récré est le lieu de tous les dangers.
Bref, l'horizon ne s'éclaircit pas.
Crime d'honneur, corruption, pénurie de biens etc. parsèment ce deuxième tome.
Le père continue à s'enfoncer dans son monde. Comment la mère, qui reste lucide, arrive à supporter tout cela ?
Allez, la lueur de ce tome va tourner autour de Tintin mais je n'en dis pas plus.
Bon, reste à confirmer dans le troisième tome, mais quelque chose me dit que Riad n'a pas gardé un souvenir impérissable de son enfance en Syrie...
Ce tome est encore une réussite et je viens de réserver le troisième tome dans ma bibliothèque préférée.
Bon tome,un peu moins captivant que le premier.
On continue de suivre Ryad en Syrie et au programme nous avons un crime d'honneur sordidement approuvé par tous le village et le racisme de plus en plus affiché du père envers la France, son côté Schizo est omniprésent, il est marié à une française tout en détestant viscéralement les Français...
Les enfants syriens sont toujours aussi cruels envers les animaux, toujours aussi superstitieux et toujours aussi antisémite. Rien de neuf dans ce tome donc. (J'ai déjà lu le 3 et c'est bien plus intéressant, hâte de lire le 4).
J'ai lu récemment les cahiers d'Esther.
Et maintenant, l'arabe du futur.
L'un fait écho à l'autre, je trouve.
Avec des cultures et des époques vraiment différentes.
Très instructif !
Bonne chronique de ce que peut être la vie d'un jeune dans ce Moyen-Orient
Dans ce deuxième tome - d'une série qui en compte quatre pour le moment - Riad Sattouf se concentre sur sa première année d'école en Syrie. Son alter-égo, qui était surtout observateur dans le premier tome, devient l'acteur principal du récit même si ses parents, son père en tête ont toujours droit à autant d'égards. Le mode narratif est identique de même que les couleurs dominantes de l'écrin : rose pour la Syrie, bleu pour la France. L'humour perle à chaque page, sert parfois à atténuer certaines scènes dramatiques, car, Riad ayant grandi, le récit est moins naïf, parfois plus dur à l'image du sort réservé par sa famille à Leila, sa cousine, qui lui a enseigné quelques rudiments importants de dessin et pour qui, on le devine en tout cas, il avait une affection plus particulière.
Le système éducatif de la Syrie de 1984-1985 est donc le cœur de ce deuxième tome, une éducation qui se distingue par ses châtiments corporels, son allégeance au pouvoir et par la prédominance de la religion dans les enseignements. Au travers de ce microcosme social qu'est l'école, Riad Sattouf dépeint la société syrienne de l'époque, le rapport à la violence des enfants entretenu dès le plus jeune âge, la banalisation de l'antisémitisme, l'accès facile aux armes. Malgré cela, le portrait que l'auteur nous dresse de son enfance n'est pas si noir et il nuance certains souvenirs douloureux par d'autres plus agréables comme les rencontres qui l'ont marqué - sa cousine Leila -, ses premières amitiés ou l'apprentissage de la langue arabe, qu'enfant, il préfère à la langue française.
Tandis que le jeune Riad fait face au terrible apprentissage de la vie sous la dictature, son père évolue lentement dans la société syrienne, voit progressivement son sort s'améliorer grâce aux relations qu'il se crée. En arrière-plan, en revanche, on sent que la cellule familiale vacille, que la mère de Riad a de plus en plus de difficultés à accepter sa vie en Syrie malgré quelques améliorations matérielles et relationnelles. La crise est proche et on sent, au travers de l'affaire liée à la mort de Leila, qu'elle ne saurait tarder.
Bref, ce deuxième tome est largement à la hauteur du premier et se dévore plus qu'il ne se lit. Riad Sattouf maîtrise bien son sujet - il faut dire qu'il le connaît bien - et utilise avec brio les ingrédients qui ont fait le succès du précédent. Vite, la suite !
J’ai apprécié ce deuxième tome encore plus que le premier, si possible. Peut-être que cela est dû au fait que l’univers graphique m’est désormais familier et que j’ai retrouvé, dès les premières pages, la Syrie dépeinte par Riad Sattouf. Ce tome est tout en poésie et passe avec aisance et subtilité de l’humour de souvenirs d’enfant légers et attendrissants à d’autres, nettement plus graves, comme ceux liés aux crimes d’honneur. C’est aussi l’occasion de porter un nouveau regard sur la Syrie et d’en apprendre plus à son sujet.
Riad est né d'une mère Française et d'un père Syrien. A près avoir bourlingué entre la France, la Libye et la Syrie, la famille s'agrandit d'un petit frère et s'installe dans le village natal du père, près de Homs .
Mais l'intégration n'est pas facile : le père a du mal à retrouver ses racines, la mère perd les sienne (et son confort européen), et le petit Riad, en âge d'aller à l'école, n'est pas toujours bien accepté par la communauté des enfants arabes. Il est également tiraillé entre l'apprentissage de la langue arabe, à l'école, et celui du français, avec sa mère ; mais il y découvre le plaisir de lire.
Un détail qui a du amuser les psy : si le petit frère est bien présent sur le dessin, il est quasi totalement absent du texte. Je ne suis même pas certain que sont nom ait été écrit...
Une toujours aussi belle autobiographie en forme de BD. Le graphisme est simple, mais très expressif. Les textes sont percutants, ne cachant rien ou presque des vérités les plus dérangeantes.
Toujours un bon moment de lecture, même pour quelqu'un comme moi qui n'est plus un fan de bande dessinée.
A suivre avec le Tome 3 !
Ayant apprécié L'arabe du futur, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le second tome, qui couvre l'année 1984 et 1985 quand le petit Riad découvre l'école, en Syrie. Il apprend à lire et écrire l’arabe, découvre la famille de son père et, malgré ses cheveux blonds et deux semaines de vacances en France avec sa mère, fait tout pour devenir un vrai petit syrien et plaire à son père...
Tout m'a plu dans cet ouvrage, aussi réussi que le premier. L'histoire m'a beaucoup intéressé. Les illustrations sont toujours aussi réussies et les textes toujours aussi pertinents. L'ensemble donne un roman graphique qui m'a captivé de la première à la dernière page. On découvre une école très différente de la notre, en France, et il y a une violence assez étonnante autant de la part des enfants entre eux que des adultes. Je ne m'attendait pas à ça.
Je suis ravie d'avoir le troisième tome sous la main :)
Ma note : 5 étoiles, évidemment !
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