"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'oeil et à prendre des risques - comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer par abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyables dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...
Ça commence comme d'habitude : un assassin insaisissable et mortellement doué, un jeune apprenti sans Don, des artefacts magiques et ancestraux, un jeune noble loyal et beau comme un Dieu, un horrible mechant voir plusieurs. Bref la base d'une bonne saga d'heroic fantasy. Mais au bout de quelques chapitres la magie fait son effet : les personnages sont très bons et attachants, l histoire tient la route et surtout il y a des très bons rebondissements ! J'ai pris plaisir à lire ce 1er tome j 'attaque derechef le 2eme.
J'ai passé quelques bons moments avec cette lecture, mais après ce n'était pas aussi bien que je m'y attendais. Il y a ici un monde fantasy extrêmement bien construit avec un peu de dystopie qui créait une ambiance et c'est que j'ai le plus aimé.
Pour le reste je ne classerai pas ce livre en dark fantasy. Azoth est tout le temps entre deux, et ne fais finalement pas son choix entre devenir un assassin ou garder son humanité, pourtant il veut quand même faire parti de ce monde! A la fin, il finit quand même par faire le "bien", et ce n'est vraiment pas à quoi on pourrait s'attendre de la part de ce livre. Ensuite, on manque d'implication avec Azoth, comme si on n'arrivait pas à vivre et à ressentir ce que le personnage ressent, on est trop extérieur. Ce que j'ai absolument détesté ce sont les ellipses répétées dans le temps, au moment le plus intéressant du roman, c'est à dire pendant l'évolution du personnage. On n'est pas impliqué avec ce personnage parce qu'on le retrouve 9 ans plus tard brusquement, on a à peine le temps de s'habituer à ce nouveau Azoth qu'il y a à nouveau une ellipse. J'attendais de ce livre de voir sa transformation et ce n'est pas ce s'est qui s'est passé. De plus la relation maître/élève n'est pas assez développée. La plume de l'auteur n'a aucune aucune originalité, je n'ai vraiment pas adhéré à cette banalité. Les choses et événements sot bien trop superficiels et pas exploités dans les détails, ce qui fait que le côté sombre du livre ne l'est pas. Et je n'ai pas du tout apprécié ce côté guerre à la fin, qui est pour moi hors sujet, j'attendais mieux du Sakage, qu'une guerre.
Avec un personnage comme ça, j'hésite vraiment à lire la suite. C'est une bonne lecture de fantasy, mais certainement pas de dark fantasy. Si vous espérez avoir un anti-héros sanguinaire, passez votre chemin, vous ne trouverez pas ça dans ce livre.
se livre est très passionnant.
En voilà une belle surprise :D
Je m’attendais à une histoire assez classique d’assassins/voleurs avec un gros complot et, si j’ai bien eu ça, j’ai surtout eu droit à nettement plus.
En effet, l’histoire ne se dévoile qu’assez tardivement, la première partie étant réservée à l’initiation d’Azoth et à sa renaissance en tant que Kylar Stern, ainsi qu’à ses doutes, ses peurs, ses échecs, et cela sur une bonne dizaine d’années. La psychologie d’Azoth et Durzo est bien ficelée, dans cette relation étrange qui se noue entre eux, avec un Durzo Blint mystérieux et insondable.
Les personnages sont l’un des points forts du roman, bien campés, réalistes, et plein de secrets, notamment Durzo et Mamma K, et tous intéressants. L’action est violente et efficace, et le scénario réserve son lot de surprises aux différents protagonistes, sachant que tout se délie évidemment sur la fin, les mettant face à leurs destins et choix respectifs.
Seuls les trois mages sont extrêmement énigmatiques et encore peu développés dans ce tome 1. On sent bien qu’ils ont des réponses, mais on ne les a pas encore.
De plus, la première partie, bien que très intéressante pour moi, pourra rebuter pas mal de monde, tant le scénario ne décolle pas et tant on présente les forces en présence, ainsi que le rôle et la philosophie des pisse-culotte, sans pour autant en faire plus.
Oui, ça pourra paraître très long, mais le style fluide et précis aide quand même à bien tout faire passer, en plus de donner une très belle lisibilité aux séquences d’action.
L’idée de base de ce tome 1 est donc très classique, mais la fin surprend tout de même assez fort, et le tout est enrobé dans un style tellement fluide et efficace qu’on se laisse prendre tant c’est bien raconté et géré. J’ai eu parfois un peu de mal à saisir les liens de parenté de Aléine Gunder, cela dit.
Au final, vous obtenez un roman fort efficace, avec des personnages assez réalistes et des situations régulièrement dures, ainsi qu’une belle pointe d’humour noir de temps en temps, qui vous embarque dans un univers bien exploité et ne vous lâche plus avant la fin.
Vous aurez compris, en ce qui me concerne, je le recommande :D
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