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Le héros le plus complexe et obstiné depuis Harry Bosch. The Australian Pour n'importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.
Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L'enquête fut d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n'est jamais une partie de plaisir, surtout quand l'affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C'est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d'attention et de respect aux morts qu'aux vivants. L'enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l'amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.
Une description rarement vue des rouages policiers. Une ville, Melbourne, personnage à part entière du roman. Une intrigue captivante. Et un antihéros plein de blessures intimes, misanthrope et obstiné, que l'on a envie de retrouver à peine la dernière page tournée.
Une découverte bien sympathique grâce au site Babelio. J'ai reçu le dernier roman de l'auteur et mon côté un peu maniaque m'a poussé à acheter les deux premiers tomes avant de lire celui que j'ai reçu. J'aime bien voir l'évolution des différents personnages au fil des romans.
Mais là, surprise, le premier roman sorti en français chez Points n'est en fait pas le premier mais le 4ème... Et ça se ressent clairement des enquêtes sont évoqués, la relation entre deux personnages a déjà beaucoup de vécu... Bref, choix un peu perturbant, je verrai bien à la lecture des tomes suivants si le côté "flashback" va bien marcher ou non.
Sur ce polar en lui-même, j'ai, pour ma part, bien accroché avec la plume de cet auteur. Bien que les personnages soient plutôt classique dans ce genre de roman, ils n'en restent pas moins intéressants. L'ensemble est plutôt très bien maitrisé même si on peut y trouver quelques longueurs qui ne m'ont pas gêné.
Le côté "cold case" est sympathique même si déjà vu bien évidemment dans d'autres romans. La fin est par contre très clairement tirée par les cheveux et m'a même arraché un petit rire. Je n'en dévoilerai pas plus mais c'est quand même un peu gros.
Mais bon, globalement, cela reste un polar de très bonne facture et je me ferai un plaisir de lire les prochains livres de cet auteur.
Ce roman policier est le second de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 aux éditions Points. Alors que j’ai lu des critiques sur ce livre pas forcément des plus enthousiastes, je l’ai particulièrement bien aimé et lu en seulement deux jours.
Je m’explique : tout d’abord, j’ai aimé que l’histoire se déroule en Australie. Je suis trop souvent habituée à lire des polars et thrillers qui se déroulent soit en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Même si je connais (un peu) l’Australie pour avoir vu des films ou séries s’y déroulant, j’ai vraiment pu découvrir - par la lecture de ce polar - Melbourne ainsi que le pays en général. Il m’a même vraiment donné l’envie m’y rendre un jour.
Ensuite, j’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur, Tony Cavanaugh. Même s’il est vrai que les descriptions peuvent sembler longues (mais ce qui n’a toutefois pas été mon cas) vu le nombre de pages, la lecture de ce livre est facile et fluide. Alternant les chapitres entre passé et présent, les phrases coulent facilement et je n’ai pas eu besoin de devoir revenir sur certains passages. C’est la raison pour laquelle le travail du traducteur Fabrice Pointeau doit aussi être salué. Le fait que Tony Cavanaugh soit scénariste doit sûrement expliquer pourquoi ses descriptions tant des personnages que des décors soient aussi visuelles. Encore un élément qui me fait aimer ce livre.
Autre point qui fait que j’ai dévoré ce ivre en deux jours est le fait que l’on se retrouve avec un duo d’enquêteurs atypiques : Darian Richards et Maria Chastain. Alors que Dorian s’était mis au vert au fin fond du Queensland, il reprend du service à la demande du Commissaire Copeland, son mentor des jeunes années. Attention, les grades de la police ne sont pas les mêmes que ceux que nous connaissons. Malgré tout, je les ai trouvés bien expliqués pour que le lecteur n’importe où dans le monde puisse s’y retrouver.
L’enquête se concentre autour d’un cold-case (= affaire criminelle qui n’a pas été résolue) : une vieille affaire de plus de 25 ans qui n’a jamais été élucidée, le meurtre de la jeune Isobel Vine. Tandis que le père de la victime est encore la seule personne qui souhaite faire la lumière sur ce meurtre, le gouvernement remet en service Darian, ancien inspecteur de la criminelle au taux exceptionnel d’élucidation lors de ses enquêtes. Vu qu’un des protagonistes du dossier a décidé de se présenter comme nouveau commissaire de la police de Melbourne, la lumière doit être faite sur son éventuelle implication. Alors que politique et enquête criminelle ne font pas bon ménage, les nerfs de chacun seront mis à rude épreuve à mesure de que la lumière sera faite sur ces faits sordides ayant mené à la mort de cette jeune fille de 18 ans.
L’atmosphère du polar m’a donné l’impression de me retrouver dans une enquête d’Harry Bosh de Michael Connelly. Par son côté « gros ours » dont le comportement est souvent à la limite du bordeline, Darian est accompagné de Maria Chastain, un agent spécial dont le petit-ami est un ancien escroc notoire et Isosceles, un expert en informatique, ermite agoraphobe entouré de supers ordinateurs lui permettant d’entrer au plus loin dans la vie des gens.
Voici les raisons qui font que j’ai trouvé ce polar australien bien réussi, malgré peut-être une fin un peu trop alambiquée/tirée par les cheveux. Si comme moi, vous avez apprécié le personnage de Darian Richards sachez que vous pouvez le retrouver dans une seconde enquête, sortie cette année aux Editions Sonatine, sous le titre « La promesse ». L’inspecteur Darian Richards a encore de beaux jours devant lui selon moi.
Blog : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/08/laffaire-isobel-vine-de-tony-cavanaugh.html
Le commissaire Copeland, 75 ans, demande à son ancien collègue, Darain Richards de ré-enquêter sur une affaire de meutre vieille de 25 ans.
Isobel Vine, 18 ans, est retrouvée morte, pendue une cravate autour du cou à un crochet de la porte de sa chambre. A l'époque, l'enquête s'est résolue par un suicide.
Les soupçons de Copeland penchent vers quatre flics qui fréquentaient la jeune fille à cette époque : Racine, Jones, Monathan, Pappas.
Pour mener ses investigations, Darian fait appel à Maria et Isosceles. Leurs recherches les envoient vers Domic Stone, homme riche et influent, en relation avec les 4 suspects.
Malgré les quelques longueurs, le suspense est bien présent et nous force à continuer. Plus on avance dans la lecture, plus on veut savoir ce qui est arrivé à la jeune fille : suicide, meutre, accident ?
Des retournements de situations, des indices, des relations malsaines, l'alcool, la drogue, le chantage, la pression font de ce livre un bon roman policier.
Belle découverte.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce roman pour lequel j'avais eu à diverses occasions de très bons échos. La photo de couverture me plaisant bien, je n'ai pas hésité et j'ai eu raison parce qu'il s'agit bien là d'un texte audacieux et parfaitement construit autour d'une enquête à deux (comme c'est souvent le cas) dans une ville que je ne connais pas (Melbourne), enfin bref, tout ce qui fait que l'on se lance dans une lecture avec enthousiasme.
Inutile de résumer l'intrigue, d'autres l'ont fait (au risque d'ailleurs de dévoiler de nombreux indices) je vais simplement vous confirmer que vous serez souvent déconcertés et menés par le bout du nez dans les méandres du passé et du présent, à jouer de plusieurs suspects pour finalement découvrir une vérité très moche qui confirme bien la duplicité de l'être humain.
N'hésitez pas à rejoindre le club des fans de l'auteur, cela en vaut la peine !
Pour les amateurs du genre !
Soyons clair ce livre ne va pas révolutionner le genre du polar mais il est très bien écrit et on s'attache à cette histoire dont on voudrait connaître le dénouement malgré le manque d'action ou d'enjeu.
Le roman repose surtout sur le pays (l'Australie" et sur son héros Darian Richards flic revenu de tout à la retraite au bord d'un lac qui accepte de revenir aux affaires pour faire plaisir à son mentor. Darian à tout vu et pour lui chaque rue de Melbourne lui rappelle plusieurs crimes qu'il a résolu et qu'il aime raconter à sa partenaire Maria, belle femme en proie au sexisme et en couple avec un biker. Quel duo efficace pourtant qui s'attache à faire payer les coupables pour le repos des victimes. Darian étant même capable de passer la ligne rouge, il aurait d'ailleurs déjà fait justice lui-même et même assassiné des coupables.
Hanté par les meurtres et cette violence mais surtout par son échec face à un tueur en série et essayant d'arrêter la boisson il avait abandonné son travail, sa petite amie et l'alcool en même temps que la ville pour aller vivre au bord d'un lac et faire semblant de pêcher. Quand son mentor voulant partir en retraite lui demande de l'aide pour blanchir son successeur dans une histoire vieille de 25 ans : le meurtre ou suicide d'une jeune femme.
Seulement voilà Darian et son équipe une fois sur une affaire ne lâche pas avant d'avoir rendu justice à la victime même si pour cela il faut froisser quelques gros bonnets ou remuer des histoires vieilles de 25 ans....
J'ai aimé les personnages et la ville ainsi que l'intrigue basée sur une vieille histoire mais tout de même moderne, ainsi que la conclusion qui m'a un peu surprise.
J'ai moins aimé la fin un peu rapide à mon goût et le manque d'action qui se fait sentir quand même.
Un livre classique dans le genre mais très bien écrit avec une intrigue qui tient le coup. La référence à Michael Connelly n'est pas volé. A lire si vous aimez le genre ou voulez le découvrir.
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