"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fondée en 1666 par huit gentilshommes pour oeuvrer à la pureté de la langue française, l'Académie royale d'Arles reçoit en 1668 les premières lettres patentes accordées par le roi à une académie de province. Ses membres entretiennent des relations parfois étroites avec les seigneurs qui côtoient Louis XIV. Ils entrecroisent leur savoir, tissent des réseaux, favorisant un échange culturel entre la cité provinciale et cette République des lettres qui s'annonce triomphante.
Pour maintes raisons, l'Académie disparaît dans les premières décennies du xviiie siècle. Elle renaît en 1941, sous le nom d'Académie régionale d'Arles, pour devenir en 1945 l'Académie d'Arles. Elle a connu bien des vicissitudes ; entre mythe et réalité, son parcours reste encore à explorer, tant il est riche des relations qu'elle a nouées avec la cité arlésienne. Composée de 30 membres résidants, élus à vie et représentant toutes les disciplines du savoir, et ouverte à tous, elle poursuit sa quête d'une culture pacificatrice, tournée à la fois sur le passé et l'avenir.
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