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Dans l'Ituri, on tue, comme hier à Goma, et peut-être demain, ailleurs.
Le peuple congolais, meurtri par des années d'une guerre injuste et imposée, a appris, bien malgré lui, que la violence n'engendre que la violence.
L'État, monopole de coercition et garant des valeurs éthiques qui fondent l'unité nationale, se doit de rechercher, en toutes circonstances, l'apaisement, même s'il doit dans le même temps et dans un souci de paix civile, protéger les personnes et les biens, en garantissant une meilleure administration de la justice, laquelle passe forcément par la répression des actes délictueux.
L'État doit punir fermement, mais justement, voilà le cadre de l'action de l'État. L'État doit inculquer au peuple, par son exemplarité, des valeurs humanistes, dignes du 3e millénaire. En effet, rien ne peut légitimer la vengeance d'État. Cet ouvrage a pour objectif d'offrir à tous ceux, gouvernants ou non, épris de paix et de justice, un outil pour une réflexion juste et argumentée, sur le caractère inutile et dangereux de la peine de mort.
Cette légitimation de la violence par l'État est une incitation à la haine de toute une société, qui peut à tort désacraliser la vie, en considérant que l'État, qui en est le garant, la bafoue. Ce plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort en RDC, ainsi que partout où elle est encore appliquée, s'inscrit dans la même logique humaniste, que celle défendue par Hugo hier, Badinter aujourd'hui, et demain je l'espère, par toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, qui aspirent à un monde définitivement débarrassé de ses instincts meurtriers.
Herman LIHUMBA MBONYO.
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