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Du vivant de Dante, entre 1265 et 1321, Florence a atteint le point le plus haut de sa prospérité. Grâce à son industrie lainière et à son dynamisme commercial, ses marchands et ses banquiers sont présents dans les villes et les ports d'Europe occidentale, d'Orient et d'Afrique du Nord.
La grande bourgeoisie d'affaires tient entre ses mains le pouvoir économique et politique, ce qui n'empêche pas de violents affrontements entre factions rivales : guelfes contre gibelins d'abord, puis guelfes « blancs» contre guelfes « noirs ». Dante fut la victime de ces dérèglements qu'il juge dans son oeuvre majeure, La Divine Comédie.
Par-delà ces luttes, le palais de la Seigneurie, le palais du Podestat, la cathédrale, le campanile, Santa Croce marquent une admirable floraison artistique qui s'incarne en Giotto, Arnolfo di Cambio, Dante, Pétrarque et Boccace.
A la charnière entre le Moyen Âge et la Renaissance, Florence s'impose comme la capitale artistique et économique de l'Europe.
Pierre Antonetti est professeur émérite à l'université d'Aix-Marseille I. Historien de Florence et de la Corse, il a publié notamment une Histoire de Florence (P.U.F.) et une Histoire de la Corse (Robert Laffont).
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