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Cette femme a la peau pour ses nuits, le sourire pour l'aube et les épaules pour un soleil immuable Et il tremble sous son premier regard.
Sid a reconnu en Maxence celle qu'il a espérée toute une vie. Maxence ne supportait plus le désastre de ses jours à Paris. Elle s'est envolée vers Akaraba, lieu mythique du Sahara. En s'enfonçant dans le désert avec Sid, son guide touareg, elle découvre un monde mystérieux et envoûtant. Tout en marchant vers Akaraba, ces deux-là se livrent à la violente douceur d'aimer. Pourtant rien ne pourra les protéger de l'intrusion brutale des témoins de leur passé.
Issabaten, la Maure farouche, le Colonel, père implacable de Maxence, et d'autres encore les précipiteront hors de leur orgueilleuse solitude. Du Sahara à Paris, La Vie magicienne nous invite à un voyage où, au hasard des rencontres et sous le poids des souvenirs, les destins vont s'accomplir. Après Je me souviens de tout, Isabelle Desesquelles poursuit avec La Vie magicienne son exploration des sentiments et de leurs secrets.
Maxence a accouché d'un enfant mort-né.
Maxence tyrannisée toute sa vie, entre les abus sexuels de son père et l'emprise nocive de son mari.
Après cette épreuve, ce petit garçon qu'elle ne verra jamais, ces enfants qu'elle ne pourra plus porter, Maxence refuse tout, sa vie en bloc, jusqu'à sa naissance. Alors elle plaque tout, elle part. Sur ses traces à elle. Elle quitte pour se retrouver. Une dernière chance. Un sauvetage à la lisière de l'impossible.
Sid a été blessé, enfant, grièvement. Il a dû être transporté dans un hôpital parisien, loin de sa famille, de son pays, de son désert. Alité, il rencontre une femme plus âgée que lui. Ils tombent amoureux, s'aiment idéalement, je n'ai pas trouvé d'autres mots. J'y reviendrai. Malheureusement, cette femme meurt et Sid rentre enfin chez lui. Dans le Sahara. Akaraba.
C'est là qu'ils se rencontrent. L'un l'autre. L'un et l'autre. Comme un appel du désert.
C'est un livre d'un esthétisme très sensuel, l'écriture est poétique, je me régale à chaque fois avec les phrases d'Isabelle Desesquelles.
J'ai été quelque peu désappointée par la tournure de certains événements, par ces coïncidences absolument gargantuesques. Je comprends bien le lien que noue l'auteur, entre les personnages, avec le désert lui-même, et ce hasard qui tend parfois au féerique. C'est sentiment tout à fait personnel, mais j'ai trouvé ça un brin excessif.
On a une idealisatoin de l'amour (j'y reviens) dans sa sensualité comme dans sa pérennité. Pas une relation dans ce récit qui ne foudroie, s'impose comme une évidence, l'amour aussi se compose à grands renforts de destinée. J'ai eu beaucoup de mal à adhérer à ces grandes envolées, malgré la beauté et la poésie des mots.
Malgré ces deux légers inconforts, pour moi, j'ai passé un agréable moment, et vraiment il vaut le détour pour cette écriture absolument lumineuse. Douce et brutale. Exactement comme dans La mer l'emportera, du même auteur. Elle manie nuance et contraste avec beaucoup de talent.
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