80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Suzanne aime sa vie de bureau réglée sous le regard sévère de son patron.
Elle n'aime du reste que ça. Les autres l'importunent, dérangent son parcours quotidien. Une nouvelle secrétaire dans son paysage uniformément plat est un événement, une sorte d'exaspérante montagne ou de volcan catastrophe (...) Lydie Salvayre qui prête ses mots à Suzanne, joue le jeu de la sobriété, de l'absence d'amour, de l'étroitesse désespérante. Elle joue si bien qu'on y croit, qu'on la voit, cette Suzanne sournoisement étroite et, dans le fond, si pathétique..
Michèle Gazier, Télérama. Peu à peu l'obsession fait place à l'hystérie, la haine, la folle et Lydie Salvayre se délecte à nous raconter par le menu la déchéance d'une apparence impitoyale et révélateur. Christine Ferniot, Madame Figaro. Dans ce récit fulminant, la réussite tient d'abord à la qualité du regard, qui est rapide et mordant : à la concurrence que s'y font l'ironie, voire la cruauté et la compassion, à la faculté d'égratigner sans avoir l'air d'y toucher, bref de suggérer l'essentiel sans le désigner comme tel.
Pierre Veilletet, Le Nouvel Observateur.
Lorsque une nouvelle secrétaire débarque dans le bureau de Suzanne qu'elle occupait seule, c'est le début de la fin.
Au fil des jours elle fait une fixation sur cette intruse qu'elle déteste chaque jour un peu plus.
Sa vie devient un enfer.
Elle pense à cette intruse d'une manière obsessionnelle, jour et nuit.
D'accord cette Suzanne n'est pas très sympathique.
Personne ne trouve grâce à ses yeux.
Ni ses voisins, ni son gendre, ni sa femme de ménage.........
Mais sa personnalité est finement analysée.
Et il n'est pas improbable qu'une personne puisse agir sur les nerfs d'une autre jusqu'à la névrose.
La vie commune, qu'elle soit à la maison ou au travail n'est pas toujours facile , et si l'un indispose l'autre, les conséquences peuvent aller vraiment loin.
C'est un roman bien écrit mais assez oppressant,
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