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Lucie, styliste parisienne, revient seule, sur les lieux où son histoire d'amour s'est échouée pour essayer de comprendre, de se confronter à son chagrin, de recoloriser ses souvenirs, et peut-être de guérir. Ce voyage intérieur et extérieur la conduit à Venise, trouble et mystérieuse en novembre, pendant la période de Vacqua alta. Au rythme d'une douce errance, Lucie vit trois jours intenses, sous le charme nostalgique de la ville. En compagnie de Vénitiens qui croiseront providentiellement sa route, un architecte et sa soeur, une aveugle, un photographe, elle ouvre une nouvelle page de son histoire.
"Chaque millimètre de sa peau était sensible. Dans la lumière voilée, toute les couleurs de cette journée de novembre à Venise se déployaient, flatteuse et reposantes. Le contraire du noir ce n'était pas le blanc, mais bien la couleur. C'était simple, mais elle ne le découvrait que maintenant."
Quel plaisir de se plonger dans Venise! Malheureusement, trop de clichés et de rencontres improbables. Ben écrit, se lit facilement
Ce premier roman de Laurence Vivares narre l'histoire de Lucie, jeune styliste parisienne, qui sort d'une rupture douloureuse ayant eu pour décor Venise; elle décide d'y retourner en novembre, au moment de l'acqua alta, pour "recoloriser" ses souvenirs et se reconstruire; elle y passe 3 jours qui lui permettent de renaître et de se retrouver grâce à de nombreuses rencontres qui l'aident dans son cheminement vers soi.
Je suis toujours très attirée par un premier roman pour la fraîcheur, la découverte, la curiosité de pénétrer dans un nouveau monde imaginaire ; mais cette fois, la magie n’a pas vraiment opéré car le titre m'a immédiatement évoqué "Les gens heureux fument et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand; cette ressemblance ne s'est pas arrêtée au titre; le thème de la femme frappée par un évènement douloureux qui se reconstruit en lâchant prise, en s'ouvrant à l'inconnu, aux autres est récurrent chez Agnès Martin-Lugand, comme chez Agnès Ledig également.
Ce roman peut être catégorisé comme un "feel good" dont la lecture fait du bien mais c'est gentillet, sans relief, trop lisse, trop prévisible. Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil, naturellement bienveillant à tel point que Lucie est revigorée en trois jours à Venise arrosés d’averses mais aussi de Bellini, Spritz, ristretto, prosecco et autres boissons italiennes. Et pourtant novembre et l'acqua alta ne prédisposent pas à la gaîté mais plutôt à la mélancolie, au spleen, voire à la tristesse.
Le style est néanmoins agréable, l'auteur sait créer une atmosphère mais trop de clichés en réduisent la portée.
Cette lecture a été un moment de détente intellectuelle, une pause reposante au milieu d'autres livres de la rentrée littéraire beaucoup plus exigeants et forts en émotion et j’en remercie Notre Temps et les éditions Eyrolles que j’ai découvertes à cette occasion.
Lucie passe trois jours à Venise pour y oublier son précédent séjour avec Laurent dont elle s’est séparée.
Une histoire de rupture somme toute banale.
Je l’ai abordée avec scepticisme d’autant qu’il y a beaucoup de clichés.
Le personnage de Lucie est plutôt stéréotypé.
Tout m’a paru un peu gros, comme les rencontres entre les personnages.
Mais je me suis laissé séduire par la magie de Venise.
Venise en novembre. Aqua alta.
Par le souvenir de ces délicieux cafés
Par tous ces termes italiens qui chantent : sestiere, laguna, Angelo, San Maeco, San Geremia, osteria della grappa, Danieli, santa croce……
Et finalement, je ne suis pas mécontente de ma lecture.
Lucie, styliste de mode, quitte Paris sitôt son dernier défilé passé, pour 3 jours à Venise en pleine aqua alta, où elle compte exorciser son dernier amour.
Le premier soir, toute habillée de noir, elle croise Angelo, bel architecte ... combattra-t-elle le mal par le mal ?
Au hasard de tasses de café bien amer et de rencontres "magiques", une aveugle, un photographe, ... elle retrouvera son sourire perdu, la lumière et arrivera à recoloriser sa vie ...
Un roman cousu de gros fils blancs, tellement gros que la lecture en devenait pénible ... tous les clichés attendus étaient présents ... et se devinaient à l'avance !
Ce roman serait presque un guide de voyage pour touriste souhaitant échapper aux circuits touristiques habituels ...
Bref, même la rencontre avec l'auteur organisée par Babelio ne m'a pas convaincue !
Et il serait bien étonnant que je lise un autre roman de Laurence Vivarès !
L’amertume. Ce goût amer. Distillé tout au long de ce voyage initiatique qu’accomplira Lucie. Retourner à Venise pour guérir un chagrin d’amour. 3 jours. Un séjour vénitien pour recoloriser leurs moments partagés. Dans ces lieux mythiques. Comme un pèlerinage en quête d’un pardon. Comme pour exorciser la douleur de l’empreinte laissée par cette passion ratée. Laurent. Son amour d’avant.
« Venise opère-t-elle un charme maléfique sur tous les amants ? »
Elle déambule dans les rues de la Belle. Elle a décidé de laisser ses éventuels plans de côté, de se laisser aller, au gré du vent et des flots de l’Aqua alta vénitienne.
« Partir sur les traces d’un inconnu avant de suivre celles des amants maudits… »
Lorsqu’au hasard de sa balade, Lucie croise le chemin d’Angelo. Qui par son approche quelque peu cavalière, pourrait passer pour un dragueur… Mais il n’en est rien. Il sera son guide, un puits de connaissance, lui fera découvrir La Venise que seuls les vénitiens connaissent : son histoire, ses lieux classiques et insolites, son passé, sa part d’ombre… la face cachée de cette ville que les amoureux vénèrent et qui pourtant est capable du meilleur comme du pire.
« Vous vous trouvez ici dans le temple du naufrage amoureux. Sand et Musset ne sont pas les seuls à s’y être déchirés. »
« La quête de la perfection est un poison pour l’amour. »
D’autres rencontres jalonneront son périple : la touchante Monica, capable d’en voir beaucoup plus que quiconque malgré sa cécité ; Paul le photographe de pigeons de la place San Marco ; la soeur d’Angelo… De véritables vénitiens qui sauront plonger Lucie dans le cœur de la « Citta ». Sans oublier le fameux et ô combien vénérable café italien « Ristretto », caché au fond de sa tasse…. Belle image de densité, intensité et force…
Pendant ces trois jours, Lucie sera-t-elle en mesure de guérir sa blessure ? Angelo ne serait-il pas comme son ange gardien, posé sur son épaule pour la guider ? Chaque personnage joue un rôle primordial, chaque fois porteur d’un message, d’un signe, d’une idée…
Saisissez cette occasion. Découvrir Venise à travers cette formidable histoire, ces belles rencontres, grâce à la plume de Laurence Vivarès, élégante et délicate, laissant sur son passage de si jolis mots, comme une gondole passant sous le pont des Soupirs.
Citation de Musset : « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. »
https://littelecture.wordpress.com/2018/11/15/la-vie-a-parfois-un-gout-de-ristretto-de-laurence-vivares/
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