"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hawaï. Le paradis des touristes. L'enfer sur Terre.
« Un conseil : n'emportez pas ce livre à la plage. » Douglas Preston « Un thriller survivaliste à lire absolument. » James Rollins Une pluie de météorites d'une violence inouïe s'abat sur l'Océan Pacifique. À Honolulu, Kai Tanaka, le directeur du Centre d'alerte tsunami du Pacifique, relève une légère variation sur ses graphiques. Quand les communications avec l'île Christmas sont interrompues, il comprend que la nature a déjoué tous les pronostics. Un méga-tsunami se précipite sur Hawaï et les minutes sont comptées.
Il lui reste moins d'une heure pour faire évacuer un million de personnes. Et pour sauver sa famille, qui profite du soleil à Waikiki...
Avec La Vague, vous ne verrez plus du même oeil celle qui vous lèche les pieds...
Titulaire d’un doctorat en ingénierie industrielle, Boyd Morrison a travaillé pour la NASA. Le livre est bien écrit , il y a des moments de bravoure , des rebondissements et même un méchant bien antipathique. Evidement ce roman ne marquera pas notre mémoire. Un scénario catastrophe digne d’un blockbuster au cinéma faisant penser à des films comme 2012 ou encore San Andrea donc forcément pas très littéraire. On rentre avec facilité dans l’histoire qui nous captive jusqu’à la fin.
Extraits :
"- La vie n’a jamais de fin heureuse, avait dit Teresa.
Elle se termine toujours par la mort. La mort peut être digne ou misérable, douloureuse ou indolore, horrible ou sereine, prématurée ou bienvenue. Mais elle est toujours triste. La joie ne vient que de ce qu’on fait de son temps entre le début et la fin de sa vie.
– Sept-zéro, au moins annonça Reggie.
– Bon, mais le tsunami de 2004 faisait dans les dix mètres de hauteur, si je me souviens bien, fit remarquer Brad. Reggie secoua la tête.
– Selon certaines estimations, les vagues ont atteint au moins deux fois cette hauteurs à Banda Aceh."
Thriller ou roman catastrophe. Bah, finalement, on s’en fiche, la tension est là et le sujet est totalement maitrisé.
Le soleil, la mer, le surf, les grands hôtels qui s’agglutinent le long de la plage de Waikiki et les autres, l’ile Christmas. C’est le paradis, ou presque, pour Kai Tanaka, directeur au centre d’alerte tsunami du Pacifique. Scientifique, il doute quand une variation des relevés présente un risque de Tsunami. Un million de personnes sont dans la balance. Son choix est rapidement fait. Kai lance l’alerte.
Boyd Morrison est doué pour les pages turner. Au commencement, un prologue violent puis il laisse le lecteur faire connaissance avec la famille de Kai, sur qui le roman va se reposer. Kai et ses relations avec Lani, sa fille 14 ans, aavec Rachel, sa femme qui prend au sérieux son nouveau poste de directrice d’hôtel. Bref, il pose leurs tracas quotidiens, leurs jobs prenants et nous offre une bouffée d’air frais à travers leurs amis, Teresa et sa fille Mia et la famille proche en l’espèce, Brad, le frère de Kai, athlète et séducteur. On s’y attache. Voilà, tout est en place comme un film catastrophe.
Au loin, la mer gronde, la vague avance. Vite, très vite. Le lecteur a en mémoire le tsunami dans l’océan Indien de 2004 et sous ses yeux (ça a été mon cas) les images d’Irma qui défilent. Le parallèle est incroyable. La nature se déchaine, sa violence, son horreur dévastatrice.
L’auteur se déchaine lui aussi. Si dans la première partie, il pose les éléments de la tension, très vite, il nous soumet à un rythme dingue. Ce roman s’étale sur 4 heures. Le temps d’un compte à rebours martelé à chaque début de chapitre. Le rythme est effréné sous le style simple et fluide de l’auteur. Le suspense est omniprésent, Morrison sait créer la tension nécessaire au récit de la catastrophe. Il mélange savamment, une grosse louche d’action et un brin d’informations. Si le tout est vu majoritairement à travers Kai, ses personnages secondaires ne sont pas là par hasard. Ils rehaussent la tension et éclairent cette catastrophe sous tous les angles possibles. L’horreur, la panique, les vagues destructrices. Pas question de donner un cours magistral sur les brusques mouvements des eaux, mais Boyd sait faire frémir le lecteur quand il parle de la génération de ces vagues géantes. Il les rend un poil plus intelligent quand il mentionne leur propagation sur des centaines de kilomètres et leurs effets dévastateurs. Mais c’est surtout quand il met en scène l’Homme et ce qu’il peut avoir de mieux et de pire qu’il devient excellent. Comme tout bon roman américain, La Vague c’est également une dose d’altruisme, de sens de la famille et de celle du sacrifice mais aussi, de bêtise et d’égoïsme.
La Vague est un roman catastrophe qui livre toutes ses promesses.
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