"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.
Le commandant Stéphane Corso enquête suite à la découverte macabre des corps de deux strip-teaseuses que le meurtrier a mis en scène , qui pourrait rappeler des œuvres de Francisco Goya .Pas facile pour Corso de se concentrer sur l'enquête car son ex est bien décidée à lui retirer la garde de leur enfant .Mais un témoignage d'un ancien flic va accélérer les choses et un suspect va bientôt être entendu .Seulement l'intrigue ne va pas s'arrêter là ,on peut faire confiance à l'imagination de Grangé pour nous perdre .
Un polar comme je les aime.
Noire, haletante, rebondissements à foison ; voici cette nouvelle intrigue de Jean-Christophe Grangé.
Aucun temps morts et des personnages tordus comme d'habitude.
Les femmes, elles aussi, sont obscures et cela nous change.
Le style est incisif et direct comme l'humeur du commandant Corso.
A un moment, on n'y comprend plus rien et c'est ça qui est bien.
Les dernières pages permettent de démêler les fils de cette enquête menée tambour battant.
A lire.
L'auteur nous emmène dans une ambiance effrayante.
Jean Christophe Grangé a dû faire des recherches très poussées sur le milieu du sadomasochisme afin de faire plonger son lecteur le mieux possible, dans cette lugubre histoire.
Ce défi est totalement réussi, les événements malsains où une atmosphère lourde traine, sont nombreuses et ajoutent un véritable plus au roman.
Cette enquête complexe n'est pas pour les personnes sensibles.
Si Jean Christophe Grangé nous a accoutumé à la terreur à certains moments, dans cette histoire l'épouvante et le hard sont à leur plus haut degré.
Nous sommes en proie à de "grandes angoisses". Un seul désir, tourner les pages, percevoir la suite et bien sûr, progresser dans cette super intrigue.
D'habitude, je me rue sur les Grangé en mode mort de faim dès qu'un nouveau paraît. Mais pas pour celui-là, pas eu envie à cause du thème SM / bondage a priori trop racoleur et devenu trop systématique dans l'univers du polar / thriller à la recherche de provocations faciles pour aguicher le lecteur. Mais voilà, à 1 euro chez Emmaüs, j'ai forcément craqué … et j'ai bien fait !
La première partie a été accompagnée de « pffff » et autres soupirs, les yeux au ciel. Ben oui, il faut bien présenter les meurtres atroces de deux strip-teaseuses, puis tout le monde interlope et glauque du porno très très hardcore dans lequel elles gravitaient ( on a droit à une petite encyclopédie des perversions sexuelles les plus trash, de la nécrophilie à d'autres qui m'ont fait écarquiller les yeux ). Et enfin, l'inévitable flic borderline qui va être chargé d'y mettre un nez dedans, malgré ses névroses. Bref, je me suis tout de même un peu ennuyée malgré toutes ces joyeusetés à découvrir, c'était lassant et assez artificiel.
Le deuxième partie est, elle , brillante ! le rythme s'emballe pour devenir irrespirable lorsque l'enquête se resserre autour d'un duel entre le flic Corso et le principal suspect, un peintre génial, excentrique, qui a purgé 20 ans de prison pour un horrible meurtre avant d'exploser comme artiste incontournable. Leurs psychologies respectives de deux duellistes sont parfaitement fouillées. Surtout, j'ai adoré l'idée d'utiliser l'art comme ressort important de l'action. le tueur mutile ses victimes en reproduisant des toiles du peintre espagnol Goya. Grangé s'est amusé à inventer une trilogie, les pinturas rojas, à partir de la fameuse série des pinturas negras, et cela apporte beaucoup de profondeur à l'enquête.
La troisième partie est tout aussi haletante, cette fois construite autour d'un procès … même si Jean-Christophe Grangé tombe dans son petit travers ... laisser son imagination délirer jusqu'à imaginer des rebondissements plus que capillo-tractés qui culminent dans un dénouement aussi ébouriffant que pas du tout crédible. Soit. J'ai marché malgré tout, et j'ai dévoré les dernières pages à donf.
Malgré des défauts très « grangesques », c'est un très bon divertissement. Ce n'est pas le Grangé que je préfère, loin derrière le Serment des limbes, les Rivières pourpres, La Ligne noire ou Lontano ) mais très au-dessus de Kaiken ou du Passager que je n'ai définitivement pas appréciés.
Un vrai thriller !! Des êtres perdus, des lieux, des rencontres et des jeux assouvissant les désirs les plus profonds et pervers. Transportée dans cet univers 3 jours durant, j’ai hâte à cet hiver pour dévorer le nouveau Grange.
Stéphane Corso, commandant et chef de groupe à la Crim de Paris, est chargé de l’enquête sur le meurtre étrange d’une strip teaseuse. Empêtré dans un divorce conflictuel, Corso pense au départ faire le minimum mais un deuxième corps apparait, avec les mêmes caractéristiques. Très vite, un artiste peintre, ancien criminel, semble au carrefour de toutes les pistes de l’enquête, un peintre aussi génial que vénéneux, un coupable en puissance, à moins que les apparences soient un peu trop évidentes ! Il est bien crapoteux, le roman de Jean-Christophe Grangé, clairement pas à mettre entre toutes les mains. Ce n’est pas tant la violence ces crimes qui peut dérouter, voire révulser mais l’ambiance générale du livre. Le sadomasochisme et les déviations en tout genre (ce n’est pas piqué des vers dans ce domaine !), un personnage de flic cabossé, qui contrôle mal sa violence, un suspect infréquentable et poisseux, tout ce qui compose ce roman noir très noir sent le souffre. Mais si on connait un peu Grangé, c’est un peu sa marque de fabrique et il ne faut pas avoir froid aux yeux pour se lancer dans ses romans. Celui-ci tient très bien la route, contrairement aux deux précédents « Lontano » et « Congo Requiem » que j’avais trouvé trop complexes, trop tortueux. Ici, on est dans une enquête de police classique, et arrivé à 40 chapitres de la fin, le coupable semble derrière les verrous. Sauf qu’évidemment, ce n’est pas aussi simple et Grangé va multiplier « les fausses fins », nous embarquant avec lui dans des rebondissements parfois un peu téléphonés mais parfois carrément surprenants. Le problème chez Grangé, souvent, c’est le dénouement de ses intrigues, quelquefois improbables, parfois surnaturelles, presque toujours exagérées point de vue coïncidences, bref : too much. Et bien ici, c’est encore un peu le cas, le twist final, qu’on devine au fil des derniers chapitres, est quand même sacrément tiré par les cheveux ! Mais bon, tout au long des 55 pages du roman, on aura tenté de dénouer l’invraisemblable sac de nœuds qu’est « La Terre des Morts » avec une vraie gourmandise macabre. Grangé sait flatter les plus bas instincts de ses lecteurs, c’est pour cela qu’on l’aime. « La Terre des Morts » n’est peut-être pas à la hauteur des « Rivières Pourpres » ou du « Passagers » (mes deux préférées !) mais c’est un bon cru, d’un noir bien profond !
Il m'a fallu 8 jours pour lire "la terre des morts" de Jean-Christophe Grangé. 8 jours où j'ai été transporté dans les lieux sombres. Le cadre: le corps dune stripteaseuse retrouvé dans une position plus ou moins surprenante. Grangé va nous emmener dans l'univers du SM, du monde de la nuit et des perversités. Un deuxième corps sera trouvé et là l'enquêteur en charge de l'affaire, le capitaine Corso va se retrouver dans des lieux qu'il n'imaginait pas. Il va traquer Philippe Sobieski un ancien criminel devenu un talentueux peintre en prison... c'est tout autour de la contradiction de ce personnage et de ses vices que l'enquête va évoluer. Jusqu'au jour du procès où une mystérieuse avocate se veut l'avocat du diable. Bref on est loin de s'attendre à cette fin.
Très réussi le dernier Grange !
En bonne inconditionnelle de cet auteur, j’attendais son dernier opus impatiemment après avoir été un peu déçue par ses deux précédents romans.
Celui-là est un coup de maître !
Malgré le thème et l’univers dans lequel le héros gravite, il n’est pas si sexuel que ça, ni si violent d’ailleurs malgré une recherche toujours très « léchée » des scènes de crime.
Découverte d’un monde interlope où l’on croise des hardeurs, streapteaseuses, sado-maso et autres adeptes du bondage mais également découverte d’une autre facette de cet auteur qui s’il écrit toujours des polars très noirs, s’aventure dans des terrains plus intimes en mettant en avant une terrible histoire de vengeance familiale sur fond de viol et d’artiste maudit.
Toujours adepte de chapitres courts et percutants, Jean-Christophe GRANGE m’a entrainé dans son univers avec un brio toujours renouvelé, danse macabre dans l’enfer intime de ses personnages. Une réussite !
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