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La tamanoir

Couverture du livre « La tamanoir » de David A. Lombard aux éditions Le Poisson Volant
Résumé:

« Les Blancs détruisent l'Amazonie parce qu'ils ne savent pas rêver » Rien ne va plus en Fédération Démocratique d'Amazonie : une rivière a disparu. Harcelées par le gouvernement populiste d'Alessandro Contente, les ONG n'avancent pas. La rivière n'est plus là. A-t-elle seulement existé ? Bijou... Voir plus

« Les Blancs détruisent l'Amazonie parce qu'ils ne savent pas rêver » Rien ne va plus en Fédération Démocratique d'Amazonie : une rivière a disparu. Harcelées par le gouvernement populiste d'Alessandro Contente, les ONG n'avancent pas. La rivière n'est plus là. A-t-elle seulement existé ? Bijou écologique, trésor environnemental, il faut sauver le Brésil et l'Amazonie. Mais comment ? Avec un héraut à la hauteur de la mission, et La Tamanoir s'est imposée en maître. En maîtresse. Sous des fonds terrifiants, la plume de David A. Lombard est douce, piquante, chatouillante, délicate et, faut-il l'avouer, bien souvent très drôle. Il y a de la poésie derrière toute ces horreurs, et des synesthésies surprenantes. L'Amazonie bruisse d'un froissement d'ailes de papillons. C'est beau à en pleurer.

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Avis (1)

  • « On ne raconte pas de fable à des enfants endormis. Proverbe rundi. »

    Voici une fable écologique, politique. Sous son masque se profilent les rides d’une gravité extrême.
    « La Tamanoir » est un certes un fourmilier géant. Ici, c’est une femelle blanche et douée d’anthropomorphisme, qui est...
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    « On ne raconte pas de fable à des enfants endormis. Proverbe rundi. »

    Voici une fable écologique, politique. Sous son masque se profilent les rides d’une gravité extrême.
    « La Tamanoir » est un certes un fourmilier géant. Ici, c’est une femelle blanche et douée d’anthropomorphisme, qui est le fil rouge. (Ne la quittez jamais des yeux). Adoptée par Alessandro Contente, un sombre dictateur d’extrême droite. Un homme fou, calculateur, sombre, obnubilé par ses prises de décision sur le monde.
    La trame est d’une richesse incommensurable. Elle pointe du doigt là où ça fait mal. Nous sommes en plongée au cœur de la Fédération Démocratique d’Amazonie. Les fragments s’entrecroisent. Les signaux sont vifs et implacables. Les enjeux géopolitiques, les déflagrations d’une planète en proie à la main-mise des maîtres du monde. Alessandro Contente est le double de Jair Bolsonaro.
    « Saletés d’opportunistes ! Ordures de marxistes ! Tous les prétextes sont bons pour me critiquer au nom de leur soi-disant morale de gauche ! Hurla Contente, son poing s’écrasant sur la table. »
    Le peuple est pris au piège. L’histoire encercle les communautés d’Indiens. Le génocide implacable des tribus qui vivent en autarcie en pleine forêt d’Amazonie. Les ONG s’activent. Le récit est un message qui sonne l’heure du glas. Il détient les clefs et déverrouille les diktats grinçants, les chaos, l’effet dominos à grande échelle. L’homme est un loup pour la planète. Les damnations faites homme. On ressent le péril du cosmopolite en coquille dans les mains de l’auteur David A. Lombard. Vous dire combien ce texte est une opportunité, une chance de saisir l’ultime parole sage. Il réveille, questionne, bouscule et interpelle. On s’attache à Léthé, siamois avec Greta Thunberg , la parabole environnementale pour armure et l’utopie d’un autre monde plausible. Les caricatures sont soulignées avec habileté sans passage en force. Marionnettes dont l’auteur manie les fils avec brio.Cette satire est impressionnante. D’utilité publique, elle devrait être lue par tous les hôtes de ce monde. « La Tamanoir » est un miroir où les fissures sont irréversibles. Entre les mouvements d’un conte aux anti-héros que nous croisons chaque jour, il y a la force complice des engagés. « La Tamanoir » et une urgence de lecture, un phénomène éditorial. De part son attrait époustouflant, sa maîtrise et son pouvoir intrinsèque.
    « En 1920, le chaman et chef Yanomani Davi Kopenawa déclarait : Les blancs détruisent l’Amazonie parce qu’ils ne savent plus rêver. 
    A noter : une préface érudite de Jean-Paul Delfino. Publié par les majeures Éditions Le Poisson Volant.

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