L'adoption de la forme de société par actions simplifiée (SAS) connaît un réel succès pratique. Le choix porté sur la SAS s'explique, outre depuis la loi du 4 août 2008 de modernisation de l'économie, par la levée des quelques dernières contraintes qui pouvaient encore peser sur son régime, par la très grande liberté laissée aux associés pour organiser le fonctionnement de leur société.
Plus particulièrement, cette liberté a vocation à s'exercer en matière d'organisation de la direction, de décisions d'associés (ou d'associé unique) et de contrôle de l'actionnariat. La souplesse qui en résulte permet à la SAS de se prêter aux utilisations les plus diverses: en tant que filiale commune ou exclusive, comme structure d'entreprise individuelle, comme outil de transmission d'une entreprise familiale, dans les montages de LBO, etc.
Aussi louable soit-elle, cette liberté n'est pas sans susciter de nombreuses interrogations. Les questions, qui se posent à la pratique, ne se concentrent pas sur un aspect du régime de la SAS, mais s'étendent à son ensemble. Cette troisième édition 2012, enrichie et à jour des dernières modifications législatives, décisions jurisprudentielles (plus de quatre-vingt décisions sont répertoriées) et positions doctrinales, y apporte des réponses précises sans pour autant gommer les débats auxquels elles donnent lieu. La présentation documentée des controverses suscitées et les prises de position de l'auteur intéresseront aussi bien les praticiens que les universitaires.
Lors de sa première édition, cet ouvrage a été nominé pour le prix du Cercle Montesquieu 2006.
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