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La servante ecarlate - pavillons poche

Couverture du livre « La servante ecarlate - pavillons poche » de Margaret Atwood aux éditions Robert Laffont
Résumé:

la servante écarlate, c'est defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule.
en ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. vêtue d'écarlate, à... Voir plus

la servante écarlate, c'est defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule.
en ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? le soir, defred regagne sa chambre à l'austérité monacale.
elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... c'était le temps où l'amour était au centre de tout. l'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort... oeuvre majeure, la servante écarlate n'est pas sans rappeler 1984 d'orwell. mais, au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable.

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Avis (8)

  • Que dire sur ce roman qui n'a déjà été dit, particulièrement depuis qu'il a été remis au goût du jour grâce à la série éponyme - très bien au demeurant.
    Defred - dont le "nouveau" patronyme vient du nom du Commandant pour lequel elle "travaille" - est ce que l'on appelle dans cette dictature...
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    Que dire sur ce roman qui n'a déjà été dit, particulièrement depuis qu'il a été remis au goût du jour grâce à la série éponyme - très bien au demeurant.
    Defred - dont le "nouveau" patronyme vient du nom du Commandant pour lequel elle "travaille" - est ce que l'on appelle dans cette dictature nouvellement installée qu'est Gilead une servante écarlate, soit une des rares femmes encore fertiles sur Terre et dont la mission est de donner des enfants à son Commandant, son Epouse mais aussi et surtout à sa nouvelle patrie. De parfaits petits soldats qui seront acquis à la cause de la dictature...
    Elle - comme toutes les femmes - n'a plus le droit de lire, de travailler ou d'avoir un avis autre que celui de la nouvelle République.
    Defred est la narratrice, dépeignant ce qu'elle vit dans ce nouveau monde tel un témoignage mais n'oubliant pas non plus qui elle fut à une autre époque: une femme libre et heureuse. Les allers-retours avec sa vie d'avant sont très intéressants et montre davantage encore ce qu'il y a d'affreux dans ce qu'elle vit aujourd'hui.
    Ce roman date de 1985 et est encore d'actualité car je n'ai pu m'empêcher de me dire que ça pourrait arriver - que ça existe déjà même. Ce roman nous rappelle qu'il suffit de pas grand chose pour que la Vie avec un grand V de tout un chacun bascule dans le chaos.

    Pas mal de questions restent en suspens, je n'en révèlerai pas davantage pour ne pas gâcher la lecture des futurs lecteurs.
    Un mot sur la série qui en découle: elle est très fidèle au roman qui fut une bonne base pour étoffer, bien entendu, l'intrigue.

    Un gros 5 étoiles

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  • Que dire d'un livre que l'on a trouvé à la fois ennuyant et tellement visionnaire ?
    Oui, visionnaire, car, chaque jour, nos Libertés fondamentales reculent, et celles des Femmes, en particulier, dans de nombreux pays ; La volonté d'imposer une religion, la volonté du totalitarisme religieux et...
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    Que dire d'un livre que l'on a trouvé à la fois ennuyant et tellement visionnaire ?
    Oui, visionnaire, car, chaque jour, nos Libertés fondamentales reculent, et celles des Femmes, en particulier, dans de nombreux pays ; La volonté d'imposer une religion, la volonté du totalitarisme religieux et politique.
    Ce livre, si ennuyeux, soit-il, pose, avec 35 ans d'avance, les questions auxquelles nous sommes, aujourd'hu, confronté(e)s et serons confronté(e)s dans les années à venir.
    Oui, ennuyeux, parce que Defred ne parvient pas à nous emmener avec elle, qu'elle est bien incapable de nous captiver par son récit, parce qu'elle nous abandonne page 483...
    Les notes historiques qui suivent laissent le lecteur pantois....
    Mais, la postface de l'auteure ajoutée dans cette édition de 2015 rachète la pauvreté du récit, ré-initie l'intérêt, et clos ce roman "dystopique" ( ah !! j'adore ce mot !) avec plus d'intérêt qu'il n'a commencé.

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  • Ce roman n'a pas pris une ride en 30 ans. Il nous plonge dans un futur qui pourrait ressembler à demain si on laissait certains comportements liberticides s'installer en douce. Les femmes n'ont plus aucun pouvoir, aucune liberté, aucun droit. Un état totalitaire s'appuyant sur un Évangile...
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    Ce roman n'a pas pris une ride en 30 ans. Il nous plonge dans un futur qui pourrait ressembler à demain si on laissait certains comportements liberticides s'installer en douce. Les femmes n'ont plus aucun pouvoir, aucune liberté, aucun droit. Un état totalitaire s'appuyant sur un Évangile revisité maintient tout le monde(hommes compris) dans la peur et la suspicion. Avec la pollution et les déchets toxiques, la plupart des femmes sont stériles. Elles sont divisées en caste pyramidale avec les Épouses en bleu, puis les Marthas en vert qui entretiennent les maisons, puis les Servantes en écarlate, esclaves sexuelles à seule fin de reproduction "dressées"par les Tantes sorte de religieuses extrémistes à la solde du pouvoir et enfin les Antifemmes, féministes révoltées, femmes stériles ou trop âgées... La force du roman est de ne pas trop décrire, de ne pas trop expliquer. C'est de l'intérieur qu'on suit l'héroïne avec empathie dans son cheminement. Ses souvenirs l'aident à ne pas sombrer et à garder une vraie personnalité... C'est une histoire qui fait froid dans dos et qui a trouvé aux USA avec l'arrivée de Trump et de ses idées inégalitaires au pouvoir, un écho inattendu. Lisez ce roman terrifiant et glaçant parce que l'identification à l'héroïne se fait très facilement au contraire de la plupart des dystopies où si fascinante que soit l'histoire on sait qu'on est en train de lire une histoire, on réfléchit aux implications philosophiques de la société décrite sans jamais se dire que ce futur-là pourrait être le nôtre demain. Margaret Atwood elle-même s'inquiète de la montée de la haine et des extrémismes d'aujourd'hui , décrite dans le livre qu'elle a écrit il y a une trentaine d'années...

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  • Une dystopie plus que crédible questionnant notamment la position de la femme dans la société

    Une dystopie plus que crédible questionnant notamment la position de la femme dans la société

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  • Defred mets son utérus au service de famille noble, après la famille s'occupe des bébé, elle les revoient jamais.
    Elle entretient une relation avec le commandant, et il l'as sort, mais rêve de retrouver sa liberté, elle va essayer a plusieurs reprises, mais ça ne se passeras pas comme elle...
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    Defred mets son utérus au service de famille noble, après la famille s'occupe des bébé, elle les revoient jamais.
    Elle entretient une relation avec le commandant, et il l'as sort, mais rêve de retrouver sa liberté, elle va essayer a plusieurs reprises, mais ça ne se passeras pas comme elle aurait pu l'imaginer.

    Ce fut une belle déception, malgré que je pense que ça soit un bon sujet, mais j'ai pas adhérer, a l'écriture, un style très lent, et de ce fait pas du tout était entrainer dans l'histoire.

    Je me suis beaucoup ennuyée, et même endormie parfois.

    Après je déconseillais pas ce livre, ça reste mon avis, pour certaines personnes, ils peuvent aimer, il faut toujours essayer.

    C'est un livre, que j'avais vraiment envie de lire, et ce fut une lecture décevante, maintenant au prochain...

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  • L'auteur nous plonge dans un futur glaçant et angoissant où la société est divisée en caste.
    Sous prétexte de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle Defred, raconte son quotidien fait de douleur, d'angoisse et de...
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    L'auteur nous plonge dans un futur glaçant et angoissant où la société est divisée en caste.
    Sous prétexte de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle Defred, raconte son quotidien fait de douleur, d'angoisse et de soumission. Seuls les souvenirs de sa vie d'avant, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom et une famille, lui permettent de survivre
    Ce roman d'une grande force, écrit il y a 30 ans est visionnaire sur bien des aspects, et nous fait frissonner tant il fait écho à l'actualité. Un vrai coup de cœur...

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  • Avant de le commencer, je connaissais vaguement le sujet de l’histoire et ce que Margaret Atwood dénonce. J’avais un peu peur de découvrir ce récit, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais et mon entourage me disait de m’accrocher car le sujet était dur. En écrivant cette chronique je ne...
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    Avant de le commencer, je connaissais vaguement le sujet de l’histoire et ce que Margaret Atwood dénonce. J’avais un peu peur de découvrir ce récit, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais et mon entourage me disait de m’accrocher car le sujet était dur. En écrivant cette chronique je ne peux que leur donner raison. On est loin de la dystopie jeunesse. Ici, Margaret Atwood nous amène dans un univers où la femme est considérée comme un objet de reproduction, elle est faite pour avoir des enfants et ainsi perpétuer la lignée humaine. Classée par caste, elles ont chacun un rôle, du « meilleur » - je mets des gros guillemets à meilleur, aucun des rôles est enviable – au rôle de paria.

    J'ai été révoltée tout le long de ma lecture ! Et en même temps j'étais angoissée et j'avais peur. Ce roman nous fait réfléchir à notre société de 2018. Plusieurs passages lui font écho, notamment celui concernant le viol... Je ne vous en dis pas plus, mais ce passage m'a mise hors de moi ! Une colère, la colère de l'injustice, la colère de l'endoctrinement des Tantes, l'horreur et la cruauté, s'est emparée de moi. J'étais tellement en fureur que j'ai refermé le roman et fais une pause.

    L'ambiance pesante et angoissante est omniprésente. Une sorte de nuage noir plane sur les personnages. On ne sait jamais à quoi nous attendre. L'auteure nous entraînera-t-elle toujours vers cette noirceur? Un bout de lumière ou une lueur d'espoir est-il possible dans cet univers ? Plus on avance dans l'histoire, plus on se demande jusqu'où l'auteure va aller. Peut-elle encore aller plus loin? Oui, elle le peut et elle le fait. Cette ambiance est venue me hanter même la nuit. Le premier soir où j'ai lu 23 chapitres d'affilés – ce n'était pas une bonne idée – je me suis réveillée la nuit car l'univers et les questions que je me posais défilés dans mon esprit et ne voulait pas me laisser tranquille. Qu'on aime ou qu'on aime pas, le récit marque et reste.

    L'univers mis en place est très intéressant. Nous suivons Defred, une servante au service du Commandant et de son épouse. Nous la suivons dans son quotidien, ses pensées et surtout ses souvenirs. Tout en nous racontant son histoire, la narratrice se souvient et se rappelle du passé, du « monde d'avant ». Ces passages là étaient à la fois riche et très touchant notamment quand elle nous parle de deux personnages qui ont eu une importance dans sa vie d'avant.

    Le récit est assez lent et il faut être bien concentré, pour ne pas se perdre dans les pensées de Defred et dans le récit de son quotidien. Lire cette histoire n'est pas de tout repos et nous demande force et énergie. Margaret Atwood nous amène dans un périple long et tortueux, ce qui est très paradoxale puisque j'avais très envie de savoir malgré tout. L'auteure nous dévoile des éléments, des détails, construit son histoire de manière à donner quelque chose à son lecteur, à l'alpaguer tout en ne lui donnant pas assez, voir rien du tout... Elle crée la frustration ! Plusieurs questions restent sans réponses, car elle nous laisse le choix. C'est au lecteur de combler les trous avec sa propre interprétation des événements et des relations entre les personnages. C'est très frustrant notamment en ce qui concerne Defred et sa relation avec un autre personnage. Je ne sais pas quoi en penser, à quoi il jouait.. En tout cas, il a joué plusieurs fois avec mes nerfs...
    Arrivée à la lecture de la dernière ligne, je me suis demandée s'il ne manquait pas des pages ! La fin, quoique frustrante par sa fin ouverte et à la libre interprétation de chacun, colle avec le récit. Comme dit précédemment, l'auteure nous laisse libre de combler les trous, de répondre à nos questions, elle ne pouvait pas nous laisser avec une fin fermée. Cela ne colle pas avec le style de l'auteure. Dans Captive, elle utilise le même schéma nous laissant une fin dans le doute où on ne sait pas.

    En conclusion, j'ai vraiment l'impression que ce roman datant des années 80 a été écrit pour 2018, comme si Margaret Atwood avait le don de voyance et qu'elle avait pu prédire certains actes et pensées de notre société. La servante écarlate est un roman dérangeant. Les sentiments d'angoisse et de révolte ont été omniprésents durant ma lecture. C'est loin d'être une lecture légère et je pense sincèrement qu'il faut lire le récit quand on est bien moralement. Maintenant, place à la série télévisée. Souhaitez-moi bonne chance !

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  • "Emmurement"

    Le monde décrit dans ce livre fait froid dans le dos mais si l'on y regarde bien, il n'est malheureusement pas si éloigné de ce que vivent encore de trop nombreuses femmes "murées" derrière leur burqa, sans aucun droit si ce n'est celui de servir de reproductrices et de...
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    "Emmurement"

    Le monde décrit dans ce livre fait froid dans le dos mais si l'on y regarde bien, il n'est malheureusement pas si éloigné de ce que vivent encore de trop nombreuses femmes "murées" derrière leur burqa, sans aucun droit si ce n'est celui de servir de reproductrices et de servantes...

    J'avais vu le film il y a fort longtemps quand j'étais adolescente et j'en avais gardé un souvenir fort. Ayant découvert depuis peu qu'il était tiré d'un livre j'ai tout de suite voulu replonger dans cette histoire qui m'avait tant marquée.
    Si le livre comble certains manques du film (à ce dont je me souviens), il nous laisse toutefois un peu sur notre fin. Toutefois, on ne niera pas ses qualités même si effectivement, comme l'ont déjà fait remarquer les précédents internautes, le rythme est assez lent (mais n'est-ce pas voulu afin de souligner d'autant plus la longueur des journées de ses femmes qui ne font qu'attendre et patienter jusqu'aux seules et rares occupations qui leur sont autorisées ?).

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