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Entre 365 petits bonheurs philosophiques et Petite philosophie de la passion amoureuse, ce nouveau « Pause Philo » prend le parti de philosopher une semaine durant sur des petits détails : un objet, un état d'esprit, une sensation, autant de moments que l'on associe généralement à un jour particulier. Évoquer une « sagesse des jours », c'est surprenant, trompeur, un peu trop
placide. Ici, c'est d'un retour aux sources et d'une révolte intime contre l'ordre injuste des hommes qu'il est question. Face au désordre humain, la nature porte en elle une puissance capable de redonner foi en l'existence. Une semaine de rencontres, de réflexions où se mêlent un authentique étonnement-il faut découvrir le merveilleux dans notre rapport au monde - et une ironie cinglante visant le perpétuel théâtre humain. Du lundi au dimanche, la vie paraît rythmée par le cycle naturel des jours. Il n'en est rien. Trop de parades ridicules nous font oublier la beauté naturelle du monde ; trop de jeux cruels nous font oublier d'être librement au profit de l'avoir et des tristes
reconnaissances. Du sourire critique à la sensualité du quotidien, c'est une certaine harmonie que vise cet essai, où chaque jour réserve ses surprises et ses images, ses peines et ses promesses. Le philosophe André Guigot donne ainsi à réfléchir sur l'enchantement que procure l'odeur d'un café le lundi matin bien vite gâché par la bêtise tragique de nos dirigeants, sur l'agitation et le
réveil commercial le mardi. Il revendique le pouvoir de la liberté des enfants contre l'enchaînement des loisirs consommés sans modération le mercredi. S'ensuivent la nostalgie des fêtes étudiantes du jeudi soir et la terrible question du degré de sociabilité avec son poissonnier le vendredi matin. Quand vient le samedi, un nouveau monde s'éveille : le marché aux fruits et légumes, obéissant à ses propres règles. Ah ! Et les petits bonheurs du dimanche soir... assombris par l'angoisse du lundi matin ! Reprise de cette semaine cyclique...
Un ton décalé, humoristique, mêlant cynisme et nostalgie pour une nouvelle manière d'aborder le monde de la pensée au jour le jour ; une philosophie du « banal », un semainier philosophique pour appréhender le quotidien en épicurien.
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